lundi 31 août 2009

Comment terminer un MBA lorsque l'on a un emploi et quatre enfants. (1)

MBA Books

D'entrée de jeu, j'aimerais préciser que le contenu de ce billet relatera ma propre expérience. Il ne s'agit donc pas de LA façon de survivre à un MBA mais bien de MA façon, selon mon propre contexte. En espérant que mon expérience puisse vous être utile si vous êtes en plein dedans, ou encore si vous projetez de tenter cette aventure, car ne vous méprenez pas, il s'agit bien, ici, d'une aventure.

De quoi fut fait mon plan de match?

1- Être motivé!

Ce n'est pas un hasard si mon premier billet sur le sujet fut de présenter les raisons pour lesquelles j'ai fait un MBA. Comme pour n'importe quel projet d'envergure et de longue haleine ceux dont la motivation est déficiente sont les plus susceptibles de tout lâcher. C'est tout à fait normal, pourquoi «souffrir» si cet inconfort n'a pas de sens. Conséquemment, une réelle introspection sur les motivations véritables à la réalisation d'un MBA sont nécessaires. C'est la pierre d'assise sur laquelle tout repose. Le MBA est un marathon vous aurez besoin de vous rappeler les raisons pour lesquelles vous faites ces efforts afin de garder le cap sur la cible.

 

2- Être bien entouré et avoir le support de cet entourage.

Je le dis souvent, l'université devrait aussi émettre un diplôme à ma conjointe. Avant de poser ma candidature nous avons dû avoir une bonne discussion sur ce que sera la vie durant le MBA. Au moment de l'inscription j'avais trois enfants et ma conjointe était enceinte du quatrième Borg de la famille (four of four). J'ai eu, tout au long du programme, un support inconditionnel de ma conjointe et de mon entourage. Tous ces weekend-end en classe, en rencontre d'équipe ou ces soirées complètes à étudier. Jamais je n'ai senti que je mettais trop de temps aux études ou que l'on me reprochait mes trop nombreuses absences.

Faire un MBA demande beaucoup d'énergie, si une partie de cette énergie est utilisée à négocier, argumenter, se culpabiliser c'est tout simplement le niveau de difficulté qui s'en trouve augmenté. Il importe d'en discuter et de brosser un tableau réaliste de ce que sera la vie durant cette période et la façon dont celle-ci sera organisée.

Pour ma part j'ai été choyé et ce fut une aide très précieuse. De savoir que ma famille et mon employeur m'appuyaient dans ce projet et m'offraient toute l'aide possible fut un facteur de succès indéniable. Je profite de l'occasion pour tous les remercier, particulièrement ma conjointe, pour leur fabuleux support.

3 - Discipline, discipline, discipline!

Avec quatre enfants, un emploi de cadre et une conjointe qui fait plus que sa part, impossible pour moi d'envisager de prendre les journées de week-end restantes afin d'étudier. Déjà que j'étais peu présent, si j'utilisais le temps restant pour étudier aussi bien inscrire immédiatement «célibataire sans enfant» sur mon prochain formulaire de recensement.

La solution?

La méthode du métronome....un peu à la fois mais avec une régularité sans faille.

Le plan de match fut donc de faire systématiquement deux heures d'étude par soir pendant six jours avec une journée de congé à la septième journée. Ceci, bien sûr, en excluant les heures de cours.

Pour fonctionner, ce système demande de la discipline car le moindre écart et je devais en payer le prix. Ce système m'octroyait donc automatiquement douze heures d'études par semaine ce qui fut suffisant pour les périodes dites «normales». Par contre, en fin de session je devais augmenter à trois ou quatre heures ce qui, au final, me donnait une moyenne oscillant entre 15 et 20 heures par semaine de travail dépendant des sessions.

Pour m'assurer du suivi de ce système je planifiais toujours mon agenda trois semaines à l'avance. En effet, de par la nature de mes fonctions il arrive fréquemment que je travaille le soir pour aller à la chambre de commerce ou autres. Si je n'étais pas disponible un soir donné, ces deux heures devaient être déplacées sur d'autres soirs afin de conserver le douze heures d'étude de base.

En planifiant trois semaines à l'avance, je mettais les chances de mon coté afin de suivre le plan de match.

On dit qu'un éléphant se mange une bouchée à la fois, dans mon cas ce fut des bouchées de deux heures.

La suite de ce billet sera publié mercredi, on y parlera de Pareto, d'économies d'échelle et de bien d'autres choses....c'est à suivre.

 

samedi 29 août 2009

Suggestions de lecture semaine du 31 août 2009

I'm Back!

Les vacances sont terminées, de retour au boulot et reprise de l'activité bloguesque...

Les vacances ça se paie. Dans mon cas ce fut onze positions au palmarès TLMB que coûtèrent l'interruption de mise-à-jour du blogue.

Positions que je compte bien reprendre rapidement. Par contre, qu'ais-je retenu de cette expérience? De ne plus prendre de vacances? Pas du tout.

Par contre, j'ai rapidement constaté que ce qui est écrit dans la littérature sur le fait qu'il importe de mettre régulièrement à jour un blogue et bien, c'est vrai! La solution pour l'été prochain?

Se garder des billets en réserve afin de publier même si on est bien tranquillement allongé au soleil.

C'est donc sur cette nouvelle résolution que je vous propose une nouvelle fournée de billets à découvrir.

Débutons notre revue hebdomadaire par un palmarès de blogues et comptes Twitter en ressources humaines. Pas vraiment de québécois dans cette liste mais l'auteur est à  l'écoute des suggestions afin de bonifier le tout. Ce n'est pas parfait, bien sûr, mais l'initiative est très intéressante et constitue une bonne liste de départ.

Le manager LEAN devrait savoir poser trois questions.

Le point sur le marché du travail des cadres. Attention, ça se dégrade!

Vous hésitez à aller vers vos passions et vivre pleinement VOTRE vie? Lisez, changer de vie ou de métier en sept points.

Un billet fort stimulant et instructif sur la culture d'entreprise.

C'est indispensable mais pas inné pour tous que de savoir réseauter dans un cocktail mondain.

Repenser le management, une idée qui fait son chemin et un billet qui met la table.

Quelles sont les différences entre le team building et le coaching d'équipe?

Un outil de diagnostic en ligne pour évaluer votre performance dans le domaine du développement durable.

En terminant, selon vous, la recherche de la productivité est-elle contre-productive?

Vous avez un billet à partager qui serait d'intérêt pour le lectorat de ce blogue, n'hésitez pas à m'en faire part, il pourrait faire partie des suggestions de lecture!

Pour plus de liens en cours de semaine, suivez-moi sur Twitter!

 

mardi 18 août 2009

Suggestions de lecture semaine du 17 août 2009

Désolé pour mon manque de régularité des derniers jours. Je suis présentement en vacances et donc, les billets ont été et seront beaucoup moins réguliers, et ce, d'ici au 31 août. Il est toujours possible que je fasse quelques apparitions par-ci, par-là, sait-on jamais, des fois que l'actualité nous ramène à notre clavier.

J'espère que vous profitez bien de l'été et au plaisir de vous retrouver en grande forme en septembre.

D'ici là, je vous ai préparé une toute petite liste de suggestions de lecture, question de vous faire patienter un peu.

Débutons par le découverte d'un blogue qui traite d'économie et d'un billet qui présente le livre: Les stratégies absurdes écrit par Maya Beauvallet.

Selon l'auteur du billet:

«Ce livre est une présentation très bien faite de ce domaine bien précis qu'est l'économie du personnel. L'économie du personnel est une application de la théorie des incitations et de la théorie des contrats à la gestion de ressources humaines.»

Billet à lire car il fait réfléchir sur le fait que les incitatifs et les stratégies de management que l'on met en place doivent trouver leur cohérence dans le reste du système.

Par ici, un lien qui fait le tour de la question sur le télétravail.

L'histoire d'un artiste qui manque de professionnalisme. Un billet qui s'adresse aux artistes? Non. Il s'adresse à tous les professionnels.

Les démarches d'amélioration continue connaissent un taux d'échec de 50%. Voyez, entres autres, pourquoi.

En terminant, une excellente analyse de la descente aux enfers de Crocs.

Voilà!

Salutations!

 

 

mercredi 12 août 2009

Mais où s'en va Rona?

Rona

Il semble bien que ce soit, en fait, dans toutes les directions.

La nouvelle est sortie mardi suite à l'annonce des résultats financiers de Rona pour le deuxième trimestre de 2009.

«Ainsi, le bénéfice net de Rona, incluant les éléments inhabituels, a chuté au deuxième trimestre de 20,7%, pour s'établir à 60,8 millions de dollars, soit 0,51 $ par action.

....les ventes ont globalement reculé de 7%, à à 1,4 milliard de dollars.»

Explications de la direction: Tout bonnement la récession qui entraîne une baisse de la demande et inévitablement une baisse des ventes. Disons que ces explications n'ont pas dû rassurer les analystes et les investisseurs. Tout le monde est au courant qu'il y a une récession, ce qui est intéressant c'est de comparer la performance de Rona avec ses compétiteurs et d'observer l'évolution des parts de marché du quincailler, ce dont se garde bien de faire le PDG de Rona.

Sachant probablement que ces explications ne seraient pas suffisantes, M. Dutton nous informe de sa stratégie afin de gagner, dans le futur, des parts de marché.

Et c'est là que je n'y comprend plus rien.

Deux choses retiennent mon attention.

Tout d'abord:

«Rona va lancer un nouveau concept de magasin, à savoir un magasin spécialisé. Ce dernier mettra en vente différents produits de décoration, une sélection de peintures, un service de consultation et un support technique. Il s’adressera tant aux bricoleurs du dimanche qu’aux professionnels.»

Super idée!

Mais ça s'appelle Benjamin Moore.....

Puis:

«Rona va se lancer dans la vente de nouveaux produits pour elle, comme les gadgets de sécurité, les petits électroménagers, les vêtements de travail et de jardinage ainsi que les produits de l'automobile.»

Super idée!

Mais ça s'appelle Canadian Tire....

Idéalement, ce que l'on recherche en stratégie c'est de se positionner dans un océan bleu (Chan Kim et Renée Mauborgne). Un positionnement stratégique où il y a création de valeur pour le client au sein d'une offre qui n'existe pas sur le marché et qui est très difficilement imitable.

À l'évidence, Rona tente de copier des formules qui existent déjà. Des niches de marché déjà exploitées où les compétiteurs bénéficient des avantages de premiers entrants.

Rona a su, au cours des dernières années, travailler efficacement sur ses résultats financiers et sa rentabilité mais tout ce travail risque d'être annulé dans le déploiement d'une stratégie inefficace.

Je ne suis pas le seul à me questionner sur la stratégie de Rona mais les analystes les font pour des raisons différentes des miennes.

J'avoue avoir des doutes.

Et vous?

lundi 10 août 2009

Pourquoi faire un MBA?

MBA Books

Comme je le mentionnais dans mon précédent billet, je viens de terminer une course d'endurance qui mobilisa les deux dernières années de ma vie, je fais référence, bien sûr, au MBA.

Voici donc le premier billet d'une série dédiée à cette belle aventure. J'en profiterai pour vous faire part de mes différentes réflexions et expériences en espérant que celles-ci puissent alimenter votre réflexion ou encore vous aider à terminer cette course si vous y êtes déjà engagé.

Le premier thème que j'aimerais aborder avec vous est la question de départ soit: Pourquoi faire un MBA?

Réglons tout de suite les questions philosophiques, il existe depuis fort longtemps un débat sur la pertinence des études supérieures d'une part et sur le MBA plus particulièrement. Vous pouvez avoir une bonne idée des différents arguments via ce lien qui traite de la question: pour ou contre le MBA?

Effectivement, j'ai le regret de vous annoncer que le MBA ne rend pas plus intelligent, meilleur que les autres, supérieur ou encore invulnérable. Les lettre MBA à la fin d'un nom n'assure pas que cet individu est un gestionnaire élite de même qu'il existe d'excellents gestionnaires qui ne sont pas MBA. C'est un faux débat à mon avis que d'aborder la question sous cet angle.

N'en déplaise à certains de mes collègues de classe, je suis tout à fait d'accord avec Mintzbeg lorsqu'il affirme:

«Je tiens d'abord à préciser que mes reproches visent les programmes traditionnels de MBA auxquels les jeunes accèdent après quelques années sur le marché du travail, mais aucune expérience en gestion.»

J'ai eu une profonde déception, après mon inscription à un «MBA pour cadres», de réaliser que la majorité de la classe n'était pas gestionnaire mais, au surplus, ne possédait aucune expérience en gestion. Mes attentes quant à des échanges entre gestionnaires d'expérience venaient de diminuer sensiblement.

À mon sens, le MBA devrait être réservé aux gestionnaires possédant un certain nombre d'années d'expérience. Les finissants au baccalauréat désirant immédiatement amorcer des études de deuxième cycle devraient y aller d'une M.Sc. Si vous désirez absolument faire un MBA rien ne vous empêche d'accumuler quelques années d'expérience en gestion et de vous lancer par la suite.

De plus, n'étant pas gestionnaire vous vous privez d'une source d'apprentissage importante soit l'utilisation des travaux sur des projets et mandats réels que vous devez réaliser, de toute façon, dans votre travail.

Ceci étant dit.

Il y a probablement autant de raisons de faire un MBA qu'il y a d'étudiants, mais pour ma part j'ai fait un MBA car:

  • Il m'importe de demeurer à le fine pointe de mon domaine;
  • J'aime être stimulé intellectuellement et mettre en relation différentes approches et concepts. J'étais rendu à un point dans ma carrière où, comme gestionnaire, je fonctionnais par «pattern», un peu comme sur le pilote automatique. J'avais besoin de brasser les idées reçues et me ressourcer;
  • J'adore étudier;
  • Je voulais échanger entres collègues et améliorer mon réseau;
  • Un MBA me permettra d'enseigner ce que je désire faire à court terme;
  • Il est possible que je fasse un PH.D et les études de deuxième cycle sont un pré-requis.
  • Je voulais m'améliorer en tant que gestionnaire;

Mais au-delà de ces trois lettres au bout de mon nom, je m'étais aussi fixé deux objectifs au terme de ce programme soit:

  • Le terminer, bien sûr!
  • Obtenir au moins une moyenne de A-.

Pourquoi ce dernier objectif?

  • Pour tirer le maximum d'apprentissage du programme;
  • Pour ne pas me fermer de portes dans le futur; une inscription à un programme de doctorat par exemple.
  • Et surtout, pour prêcher par l'exemple aux yeux de mes enfants, car je leur mentionne sans arrêt: Tant qu'à faire quelques chose, il importe de bien le faire!

Prochain billet sur le MBA: Comment terminer un MBA avec un emploi et quatre enfants....;)

samedi 8 août 2009

Suggestions de lecture semaine du 10 août 2009

Je flotte!

Je suis en vacances mais se sont des vacances très spéciales. C'est la première fois depuis les deux dernières années que je n'ai pas à travailler/étudier pour le MBA durant les vacances.

Pourquoi?

J'ai terminé!

Ne manque plus que la note pour le travail final et la réception du fameux papier et c'est fait!

Enfin des vacances avec la tête vide.

Seule exigence: profiter du moment présent.

Je récupère ma vie et un paquet d'heures à réinvestir sur de nouveaux projets.

Profitez vous aussi du moment présent en prenant connaissance de cette sélection de billets.

Bonne lecture!

Horasphère fait le tour des tendances de gestion de la main-d'œuvre dans le secteur public.

Un billet qui vulgarise très bien la base du système de management (mission, objectifs, etc.). Ce que j'ai particulièrement aimé c'est le parallèle fait par l'auteur, entre ces concepts et la gestion de nos propres vies.

Un dossier très complet sur la procrastination.

Les dix ingrédients pour mieux vivre avec l'incertitude et même en profiter, un beau projet de vie!

Un billet que j'ai adoré, en voici un extrait:

«Ne vous méprenez pas, je pense qu’il est grand temps que les gestionnaires se penchent sérieusement sur la gestion des ressources humaines dans nos organisations, mais on a beau vouloir attirer et motiver un employé, s’il n’est pas à la bonne place, on perd notre temps et celui de l’employé.

L’autre partie de l’équation, c’est l’employé : ses attentes et ses désirs, mais sait-il vraiment ce qu’il veut?»

Le modèle DISC pour mieux comprendre les autres et se connaître soi-même.

Voici le billet le plus retweeté sur mon compte Twitter cette semaine. Il s'agit d'un texte de Christian Roy sur ses outils préférés permettant de produire rapidement des documents de qualité. Fameux!

On entend de plus en plus parler que la crise est terminée...ha oui? Croire qu'un tel choc n'a pas modifié l'environnement des organisations est illusoire. Un tour d'horizon sur ce que nous réserve l'avenir.

Unr critique pertinente sur l'utilisation de PowerPoint.

En terminant, pour ceux qui aime mieux les billets plus denses et académiques, une confrontation entre les idées de BONO avec son livre les 6 chapeaux de la réflexion et HOROWITZ avec son livre ASIT.

Vous avez un billet à partager qui serait d'intérêt pour le lectorat de ce blogue, n'hésitez pas à m'en faire part, il pourrait faire partie des suggestions de lecture!

Pour plus de liens en cours de semaine, suivez-moi sur Twitter!

 

mercredi 5 août 2009

Le succès d'une organisation passe par un lien fort entre la stratégie et l'exécution

cohérence

C’est bien connu, l’un des principaux pièges qui guette les hauts dirigeants est d’être déconnecté de ce qui se passe sur le terrain. De sa tour d’ivoire, le dirigeant prend des décisions basées sur de savantes analyses sans tenir compte de ce qui se passe «sur le plancher des vaches». Il se projette dans le futur en gardant le cap sur la vision de l’organisation et en déterminant la stratégie appropriée pour y arriver.

Le gestionnaire de premier niveau quant à lui, risque de se transformer, sans trop sans rendre compte, en sapeur pompier, tant il est absorbé par les urgences et les tracas du quotidien. Un client insatisfait par ci, un travailleur en invalidité par-là, sans compter la gestion des horaires, des budgets et les fournisseurs qui ne livrent pas la marchandise. C’est bien beau la grande stratégie, les beaux colloques et la belle vision mais les hauts dirigeants se rendent-ils compte que le bateau est en train de couler? À quoi bon planifier le long terme lorsque l'on ne sait même pas si le mois prochain nous y serons?

Le gestionnaire intermédiaire ne l’a pas réellement plus facile. En fait on le surnomme «le jambon dans le sandwiche» constamment pris entres les demandes de la base et celles des hauts dirigeants. Comment concilier les paradoxes organisationnels et satisfaire tout le monde?

Vous reconnaissez votre organisation? Certaines organisations?

Effectivement, c’est malheureusement le cas pour une majorité de moyennes et de grandes entreprises.

Il s’agit d’un simple problème de déconnection et d’un manque de ciment.

En effet il est primordial de reconnecter la stratégie avec l’exécution en cimentant cette relation avec la cohérence organisationnelle et la rigueur.

C’est tout simple mais extrêmement difficile à réaliser.

C’est intellectuellement très simple à comprendre puisque :

  • La meilleure stratégie au monde sans une parfaite exécution de cette stratégie ne vaut absolument rien.
  • La plus parfaite exécution d’une mauvaise stratégie ne vaut absolument rien.

Intellectuellement très simple mais tellement difficile à réaliser. Sans compter que plusieurs gestionnaires ne daignent même pas se préoccuper du terrain, des détails, de l'exécution, jugeant ces activités peu importantes. Et pourtant! «Details Matters!». En outre, plus l’organisation est grosse plus la difficulté augmente et ce, en raison des coûts de complexité.

En reconnectant stratégie et exécution, la communication reprend et l’organisation s’assure que chaque petits gestes soit en cohérence avec la stratégie. L’assurance d’une telle cohérence se réalise par une rigueur sans faille.

La clé du succès : Une stratégie de classe mondiale exécutée à la perfection dont la cohérence est assurée par une rigueur sans faille.

Une tâche colossale mais un défi des plus stimulant.

Image: Flickr.

 

lundi 3 août 2009

Deux techniques de ventes extrêmes.

vendeur jaune

Je vous l'accorde, le titre est un peu pompeux. Mais vous savez, à force de lire des textes sur le référencement web, on en vient à continuellement penser «marketing».

Par contre, vous ne pourrez m'accuser de fausses représentations car le terme «extrême» doit être interprété dans le sens de «techniques qui sont à l'opposé du spectre.» Cette façon de présenter les choses est une technique de vente comme une autre.............. non?

Parlant de techniques de ventes.....

Je ne sais pas si c’est seulement moi, mais il y a des techniques de ventes qui en plus de m’être totalement insupportables me semblent complètement inefficaces.

Prenons, par exemple, la technique de la mitraillette qui consiste à offrir un produit à tous les clients. En mitraillant ainsi la clientèle sans aucun ciblage, on finit toujours par en attraper quelques uns sur le volume.

Vous savez, le fameux : «Voulez-vous un chausson avec ça?» ou plus récemment dans mon cas le : «Avez-vous pensé à prendre un bon muffin avec votre café?» entendu à répétition ces derniers jours chez Tim Hortons.

Aucun ciblage, aucune analyse de besoins, rien. La simple probabilité mathématique que sur le nombre, il y aura, quoi, 5%? 7%, des clients qui accepteront ce muffin surnuméraire.

Je connais bien le raisonnement qui sous-tend cette pratique. Le propriétaire du commerce se disant que si l’employé ne l’offre pas, il n'obtiendra aucune vente supplémentaire. Par contre, si l’employé offre systématiquement le produit et qu’il obtient ne serait-ce que 2% de retour et bien, c'est toujours mieux que rien du tout,

Par contre, ce qu’il sous-estime, c’est le nombre de personnes (comme moi) qu’il rend insatisfaites par cette pratique. Donc, le calcul réel du gain est plutôt :

Ventes supplémentaires – volume d'achat des clients perdus en raison de cette pratique = Gain lié à cette pratique d’affaires.

Je n’aime pas la technique de la mitraillette car elle est dénuée de la plus élémentaire analyse de besoins. C’est un blitz dans sa forme la plus pure.

Les chances d’offrir un produit ou un service à un client et que ce produit ne réponde à aucun besoin est à son maximum. Les risques que cette offre déplaise aux clients sont donc, par conséquent, aussi, à leurs maximums.

La technique de la mitraillette me semble pertinente pour la promotion de rabais ou de nouveaux produits mais sans plus.

Avec de telles pratiques d’affaires, ne soyons pas surpris que la vente soit si mal perçue au sein du public.

À l’autre bout du spectre (ou si vous aimez mieux, à l'autre extrême) nous avons la technique du «sniper», c’est-à-dire de la sollicitation hyper ciblée. Un bel exemple concerne Facebook. Regardez la publicité qui s’affiche sur votre compte Facebook et vous verrez le lien très étroit entre ces publicités et ce que vous avez ajouté comme contenu sur le site.

Dites, sur FaceBook, que vous venez de boire un café Tim Hortons et, hop! voilà une publicité de «Déroule le rebord pour gagner». Dites que vous avez débuté un programme d'entraînement et vous apercevrez une publicité de produits amaigrissants.

En contrepartie, la technique du sniper est fortement critiquée en raison de l’utilisation de renseignements personnels à des fins commerciales. D’ailleurs, tous les programmes de points (Air Miles et autres), ainsi que la carte de membre Costco ne sont, en fait, que d’immenses banques de données sur le comportement des consommateurs. Les risques d’intrusions et de dérapages sont réels.

Pour ma part, je préfère plutôt une méthode de vente axée sur les besoins dans une approche plus "volontaire". Si je recherche un produit ou un service, on me pose des questions sur mes besoins et on me propose une solution et/ou un produit en lien avec ces besoins, là je suis acheteur!

Mais je vous concède que c'est une méthode beaucoup moins «extrême». ;)

Pour votre part, êtes-vous tolérant face à l'approche mitraillette?

image: Flickr

 

samedi 1 août 2009

Suggestions de lecture semaine du 3 août 2009

Ce billet hebdomadaire a toujours le don de me faire réaliser à quel point le temps passe rapidement. Déjà le mois d'août! La saison de soccer des enfants qui tire à sa fin.....déjà. Il me semble que la neige vient tout juste de disparaître....

Pour ma part, l'arrivée du mois d'août signifie que je ne suis plus qu'à une semaine des vacances!!! Plus de temps pour bloguer! ;)

Mon projet de déménagement du blogue progresse bien. Merci pour vos commentaires! Pleins d'idées en tête, c'est très stimulant.

Je suis toujours à l'écoute de vos suggestions à cet égard, n'hésitez surtout pas. En connaissant mieux les besoins des gestionnaires en terme d'informations je serai plus à même d'y répondre.

Pour ceux qui reviennent de vacances, bon retour et voici quelques billets à vous mettre sous la dent une fois vos courriels et messages à remis jour. ;)

 

Le système de gestion des ressources humaines se doit d'être alignée sur les valeurs organisationnelles et la philosophie de gestion. Vous trouverez dans ce billet un tableau vous présentant cet alignement de pratiques de gestion en lien avec les différentes philosophies présentées.

Les pratiques innovantes du moment dans le domaine du recrutement. On est loin de l'affichage de poste dans le journal du week-end!

Je m'en voudrais de passer une semaine sans parler de la génération Y et aussi des boomers. Ont-ils les mêmes attentes? Il semblerait bien que oui. Tant qu'à y être, un article vieux de 2005, toujours d'actualité. Les règles d'or pour diriger les jeunes recrues.

Quel est l'une des compétences les plus fondamentales pour un gestionnaire? Moi je dirais....l'écoute! 

Faites-le demain! Un excellent résumé du concepts avancés dans le livre «Do it Tomorrow and Others Secrets of Time Management» de Mark Forster.

Comment gérez-vous votre savoir organisationnel? deux courbes pour vous convaincre de l'importance de le faire. L'auteur fait référence à Toyota mais justement quels sont les principes de ce fameux modèle Toyota?

Toujours sur le sujet du savoir et des compétences, est-ce un actif intangible?

En terminant, vous songez à démarrer votre entreprise? dix éléments à prendre en considération pour le faire.

Vous avez un billet à partager qui serait d'intérêt pour le lectorat de ce blogue, n'hésitez pas à m'en faire part, il pourrait faire partie des suggestions de lecture!

Pour plus de liens en cours de semaine, suivez-moi sur Twitter!