vendredi 22 avril 2016

Une carrière de gestionnaire, ça vous intéresse?



Est-ce que plusieurs d'entres-vous aspirez à devenir un gestionnaire?

Si vous l'êtes déjà, est-ce que des membres de votre équipe ont comme projet de carrière de devenir gestionnaires ou sont en réflexion à ce sujet?

Embrasser une carrière en gestion est une décision importante et la réflexion menant à celle-ci doit être effectuée avec sérieux, car il y a une tonne de bonnes raisons de vouloir faire carrière en gestion, mais il y en a aussi plusieurs mauvaises.

Un article intitulé «Five Questions You Should Ask Before Accepting A Management Position» nous le rappelle efficacement:

«So how can you tell whether you’ll love being a manager—or want to go scrambling back down the ranks as fast as possible?»
«But for all its impressive-sounding perks, joining those ranks may not necessarily upgrade your job satisfaction: According to a 2015 Gallup poll, only 35% of U.S. managers actually feel engaged in their jobs.»
Donc, tout n'est pas question de salaire, de progression de carrière, de latitude supplémentaire. La gestion est un métier en soi et appelle certaines compétences qui sont essentielles pour réussir et s'épanouir dans ce métier.

L'article cité précédemment présente cinq questions qui permettent d'amorcer la réflexion. Je vous les décline, plus bas, en traduction libre. 

  1. Vais-je avoir des employés sous ma supervision?
  2. À quoi ressemblera une journée type?
  3. De quelle façon ma performance sera-t-elle évaluée?
  4. Quelle sera ma portée décisionnelle et d'influence?
  5. Pour quelles raisons mon prédécesseur a-t-il quitté?

Ce sont des questions qui démarrent très bien une réflexion ou encore alimentent une prise de décision face à une offre de mandat.

Parallèlement à la lecture de ce texte, j'ai eu l'occasion d'assister à un atelier sur la carrière qui a raffermi mes convictions quant aux éléments à considérer lorsque l'on amorce une réflexion de carrière. D'entrée de jeu, je tiens à réaffirmer que je ne suis nullement conseiller en orientation et je n'ai pas la prétention de vouloir m'y substituer, mais ce que je vais vous partager c'est ce à quoi je crois profondément et c'est le discours que j'ai comme gestionnaire, mais, aussi comme père.

Pour moi, lorsque l'on est passionné par ce que l'on fait, on est bien et on est performant. En étant performant, on ressort du lot et on a une grande valeur sur le marché du travail. L'idée est d'être le plus souvent possible dans le Flow.

«En psychologie positive, le Flow (littéralement flux en anglais), ou la zone, est un état mental atteint par une personne lorsqu'elle est complètement plongée dans une activité, et se trouve dans un état maximal de concentration, de plein engagement et de satisfaction dans son accomplissement. Fondamentalement, le flow se caractérise par l'absorption totale d'une personne dans son occupation.....
C'est une immersion totale, qui représente peut-être l'expérience suprême, en employant les émotions au service de la performance et de l'apprentissage. Dans le flow, les émotions ne sont pas seulement contenues et canalisées, mais en plus positives, stimulantes, et en coordination avec la tâche accomplie. Le trait distinctif du flow est un sentiment de joie spontané, voire même d'extase pendant une activité.»
Comment y arriver? 

En étant au fait de ses propres talents et de ses compétences. Plus la carrière sera en adéquation avec les talents et les compétences, plus nous sommes dans le flow et plus nous sommes dans le flow, plus nous sommes performants.

Ainsi, il m’apparaît beaucoup plus important de choisir une carrière sur la base de ce principe que sur la base des besoins les plus criants du marché de l'emploi.

Et vous, où en êtes-vous dans votre réflexion de carrière.


Crédit photo: Jeff Eaton

lundi 18 avril 2016

Il y a quelqu'un?

Voilà déjà dix-huit mois...

Dix-huit mois que je ne suis pas passé par ici. Y écrire, bien sûr... J'y suis bien passé de temps à autre. Pour voir si vous veniez y faire un tour, vous aussi. Pour voir ce que vous y lisiez, constater vos intérêts du moment. C'est toujours impressionnant de réaliser que des billets qui datent de plusieurs années trouvent encore leur pertinence. C'est cet achalandage qui m'a toujours empêché, retenu, de fermer le blogue. De tirer un trait définitif sur cette aventure. Ça et cette petite voix qui me soufflait sporadiquement à l'oreille que ça serait bien de réinvestir cet espace. Que l'on y a connu du bon temps, eu des échanges constructifs, des discussions enrichissantes, des idées intéressantes et que j'y ai fait la connaissance de personnes avec qui j'ai encore la chance d'échanger à ce jour. Des gens que je n'aurais probablement jamais eu l'occasion de croiser autrement.

Remarquez que je n'étais pas vraiment absent non plus. Je suis toujours, et peut-être même davantage, tout aussi passionné par la gestion qu'auparavant. Ainsi, le compte Twitter, la page Facebook et mes autres comptes de réseaux sociaux n'ont cessé de vous entretenir d'articles sur mes sujets de prédilection. Ma veille étant toujours aussi active avec, ces derniers temps, une emphase plus marquée sur l'innovation qu'à l'époque.

Alors, pourquoi avoir délaissé le blogue dans ce contexte?

Simplement par manque d'inspiration. 

Comme je vous l'ai déjà dit dans un billet antérieur, ce n'est pas tant un manque d'idée comme tel, mais plutôt l'impression de redire la même chose, sous une autre forme, avec un prétexte différent, un contexte inédit, mais fondamentalement, le même message.

Les années n'ont pas diminué ce sentiment. La société est de plus en plus en mode accélérée. Les gestionnaires étant entraînés dans ce tourbillon et encore davantage sous pression. La pression d'être de grands leaders, de livrer rapidement des résultats, d'être efficace, rigoureux, inspirants, de prendre des risques, mais les bons risques, etc. En plus, en voulant se ressourcer, la littérature leur indique que si les gens ne performent pas au niveau espéré c'est de leur faute, que s'ils quittent l'entreprise c'est aussi de leur faute. Ce vortex pressurisé ayant comme effet de les pousser à rechercher encore plus qu'avant la solution rapide, la citation qui changera tout, la formule magique, le vaccin du succès. Loin de moi l'idée de les blâmer pour ce réflexe, il est tout naturel. 

Mais, vous comprendrez que mon réflexe à moi n'était donc pas d'écrire de nouveaux billets, mais plutôt de ressortir ceux de 2009, de 2010 ou encore celui-là de 2011! Ils sont non seulement toujours d'actualité, mais encore plus en phase avec l'époque actuelle.

Alors, je ne sais pas. 

Je ne sais pas si ce billet est le premier d'une longue série, celui de la renaissance de ce blogue. Je ne sais pas et, je ne désire pas créer d'attentes, mais qui sait....

Pour l'heure je suis très heureux d'être repassé vous voir. J'espère que tout va pour le mieux pour vous. Que vous avez trouvé l’équilibre souhaité. Que vous êtes passionné par ce que vous réalisez actuellement.

Pour ma part je vous dis: à la prochaine.