samedi 31 octobre 2009

Suggestions de lecture semaine du 2 novembre 2009

Voilà!

Nous y sommes...novembre.

L'halloween est passé, c'est le moment de jaser des cadeaux de Noël.

Ha! Vous êtes comme moi, vous trouvez aberrant que l'on commence à discuter de Noël dès le premier jour de novembre? Nous sommes d'accord, passons à un autre sujet.

La semaine prochaine j'assiste à une réunion dans l'Est de Montréal. L'organisateur m'envoie l'adresse et je m'aperçois que le code postal début par H1N....dois-je être inquiet?

Parlant d'inquiétude, nous avons appris cette semaine que le National Post éviterait la fermeture. Par contre, aucune solution à long terme ne semble assurer un modèle d'affaires rentable. Une restructuration ne me semble pas une solution viable car comme nous l'apprenions sur Cyberpresse:

«Depuis sa création en 1998, le National Post n'a jamais généré de profits et continue d'enregistrer des pertes d'exploitation importantes»

Un dossier à suivre.....

D'ici là, voyons ce que la blogosphère avait à nous offrir cette semaine.

Débutons en force avec un billet qui nous présente les nouveaux leviers de motivation.

La gestion du changement est l'un des sujets les plus étudiés dans le domaine des ressources humaines. Je vous suggère ce billet car il synthétise très bien les éléments-clés.

On se demande souvent comment s'assurer de bien comprendre et d'intégrer les concepts et notions vus au cours de sessions de formation, de colloques ou de congrès. Voyez comment les mindmaps peuvent nous y aider. Je ne m'en suis jamais caché, je suis fasciné par les outils utilisés par Christian Roy pour organiser sa pensée.

«Aussi surprenant que cela puisse paraitre, le réseau auto-généré en un clic, qui fonctionne tout seul et qui produit des résultats éblouissants…n’a jamais existé ni fonctionné.»

C'est la précision importante dont discute Bertrand Duperrin sur ce billet intitulé: Pour des réseaux sociaux en ligne puissants, concentrez-vous sur vos réseaux hors ligne.

On se questionne sur ce qu'est un bon manager. Discussion qui s'annonce intéressante.

Votre gestionnaire vous a-t-il déjà dit que l'important était d'atteindre les résultats peu importe la façon d'y arriver? Un excellent billet où l'auteur se demande si ce qui importe le plus est le processus ou le résultat? À lire et à relire.

Voulez-vous en savoir plus sur la culture Toyota?

La semaine dernière Mathieu Laferrière m'a gentiment taquiné car son blogue à dépassé le mien dans le classement de TLMEB. Pour lui prouver que je suis très heureux de son succès je me tire dans le pied en effectuant la promotion de son blogue. ;) Je vous invite donc à participer à la conférence How NASA builds teams dont vous trouverez tous les détails ICI.

Qu'est-ce que les lead users?

En terminant, un billet que j'ai beaucoup apprécié car je m'y suis tout à fait retrouvé. L'utilisation de la méthodologie 5S appliquée à la salle de jeux. Ayant moi aussi quatre enfants, disons que ça m'a donné des idées.....

Vous avez un billet à partager qui serait d'intérêt pour le lectorat de ce blogue, n'hésitez pas à m'en faire part, il pourrait faire partie des suggestions de lecture!

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jeudi 29 octobre 2009

Le recrutement et la dérive des continents

recrutement

Quelques fois, les billets servent en quelque sorte d’exutoire pour le blogueur. J’ai donc le plaisir de vous annoncer que ce billet sera l’un de ceux-là. Rien de bien grave, simplement un petit coup de gueule à saveur thérapeutique. Vous savez, on a quelque chose sur le cœur, on en parle et hop, on passe à un autre appel.

Allons-y donc.

Je ne me considère pas comme un geek, mais j’aime tout de même être informé des dernières technologies disponibles et des tendances récentes. Ainsi, je possède un blogue, fait de la veille sur Internet et utilise activement les médias sociaux. De ce fait, je suis très favorable à l’utilisation de plus en plus marquée du web 2.0 dans le domaine du recrutement. À preuve, j’ai personnellement utilisé LinkedIn et Twitter pour faciliter mon recrutement.

Par contre, avec l’expérience, force est de constater que l’utilisation de la technologie afin d’effectuer de la recherche d’emploi n’a pas que des bons côtés. La technologie, aussi efficace soit-elle, possède ses effets pervers.

Dans le bon vieux temps, entre le moment où l’on apercevait une offre d’emploi et le moment où l’entreprise recevait notre offre de service il pouvait s’écouler des…….jours!

Maintenant, d’un simple clic, il est possible d’offrir ses services à plusieurs entreprises, sur plusieurs postes et de façon instantanée! Il est possible de poser sa candidature sur des dizaines de postes en une seule soirée…..ce qui amène des abus. C’est ce que j’appelle l’offre de service à la mitraillette.

Le principe derrière l’offre de service mitraillette c’est de poser sa candidature sur un nombre maximal d’offres d’emplois et ce, peu importe l’endroit, l’entreprise, le poste et les compétences requises. On tire à l’aveuglette et par la suite on attend. On attend quoi? On attend que le téléphone sonne. Lorsqu’il sonne, il s’agit simplement de poser des questions sur le poste et de décider, à ce moment, si c’est intéressant.

Un très beau concept n’est-ce pas?

Voyons ce que ça donne du point de vue du recruteur maintenant.

Et bien ça donne des offres d’emplois où les lettres de présentation nous informent que le rêve du candidat est de travailler pour……notre concurrent! En effet, le mitrailleur n’a pas le temps de modifier la lettre de présentation, c’est bien trop long, voyons!

Ça donne aussi beaucoup, mais beaucoup de désistements en cours de route. À tel point que, maintenant, je procède comme les compagnies aériennes, je fais de «l’over booking». Vous savez, cette technique qui consiste à vendre plus de billets qu’il n’y a de siège dans l’avion. Pour ma part, si je vise à avoir cinq candidats en entrevue je dois en convoquer à peu près dix afin de compenser pour les désistements.

Et encore, si ces désistements étaient causés par des délais trop longs ou encore parce que le candidat a reçu d’autres offres je n’en parlerais même pas. Mais vous savez quelle est la principale raison invoquée?

Et bien, c’est que le lieu de travail est trop éloigné du domicile.

Je suis vraiment malchanceux, je travaille dans un endroit dont la longitude et la latitude sont variables, de sorte qu’entre le moment où la personne envoie son offre de service et le moment où elle est convoquée à une entrevue l’endroit n’est plus le même, il s’est éloigné!

Blague à part, quelle est cette idée de s’intéresser au lieu de travail à ce stade du processus??

En fait, je ne comprends pas cette pratique. Elle fait assurément perdre du temps à l’entreprise, mais tout autant au chercheur d’emploi. Si vous êtes sûr de ne pas vouloir travailler sur l’île de Montréal par exemple, pourquoi perdre votre temps à appliquer sur des emplois à Montréal?

Et ce, c’est sans compter que vous entachez votre réputation comme professionnel. Ne vous illusionnez pas, les recruteurs remarquent ces comportements.

La technologie permet d’accélérer et de faciliter grandement le processus de recherche d’emploi, mais le professionnalisme a toujours sa place.

Comme bien d’autre chose, le problème ne provient pas des technologies, mais bien de l’utilisation que l’on en fait.

Merci de m’avoir lu, juste de vous en avoir parlé, je me sens déjà beaucoup mieux! ;)

Source de l'image: rMen

lundi 26 octobre 2009

Quatorze idées clés pour surmonter une période de transition selon Eric Gilboord

Eric Gilboord

Parfois, on trouve son inspiration dans des endroits plutôt inattendus. C’est donc en feuilletant la revue Contact Costco que je suis tombé sur un article présentant le spécialiste du marketing Eric Gilboord. C’est quand même surprenant de retrouver des articles intéressants sur la gestion dans ce type de publication, mais c’est pourtant le cas. J’y ai même découvert deux autres articles pertinents dont un sur Mintzberg.

L’article sur M. Gilboord nous informe sur les « 14 idées clés pour aider à surmonter les périodes difficiles d’avant et d’après transition… »

Le texte est surtout écrit dans un contexte de démarrage d’entreprise, mais vous réaliserez que la majorité des idées avancées par l’auteur s’appliquent aussi à toute période de transition, qu’elle soit dans votre vie professionnelle ou encore personnelle.

M. Gilboord démontre une fois de plus que la préparation et la planification sont des éléments incontournables d’un projet réussi.

De plus, utiliser ses talents et se diriger vers ses passions représente des facteurs indéniables de succès.

Voyons ces 14 points en détail :

1- Pendant que l’on a encore son emploi, réfléchir et déterminer ce que l’on aime vraiment.

2- Consulter d’autres entrepreneurs qui ont fait le saut pour tirer des leçons de leurs réussites et de leurs échecs.

3- Se demander, et demander à sa famille, si ses attentes sont réalistes.

4- Si l’on veut changer d’orientation, tenter de se faire embaucher dans une entreprise du secteur dans lequel on veut entrer.

5- Chercher un mentor ou un groupe de conseillers.

6- Proposer à son employeur actuel de travailler à la pige pour lui.

7- Apprendre les bases du marketing pour diminuer ses craintes, ses angoisses et sa peur de ne pas être à la hauteur.

8- Élaborer des outils de marketing tout en sachant qu’il faudra les adapter à l’évolution.

9- Bien évaluer les «tuyaux». Écouter ce que disent les éventuels clients même si ce n’est pas ce que l’on veut entendre.

10- Rencontrer les clients potentiels. Être objectif, honnête et réaliste sur soi et ce que l’on offre. Ne pas promettre l’impossible.

11- Faire équipe avec d’autres petites entreprises pour compléter ses produits ou ses services.

12- Pendant la phase initiale de recherche, choisir un message d’allure professionnelle pour son répondeur.

13- Acheter ses ordinateurs et ses logiciels le plus tôt possible et apprendre à s’en servir.

14- Prendre plaisir à travailler sans se laisser consumer par sa nouvelle entreprise. Garder du temps pour la famille et les amis.

Quatorze points à conserver, à méditer et à appliquer.

 

samedi 24 octobre 2009

Suggestions de lecture semaine du 26 octobre 2009

Alors que l'on termine les préparatifs en vue de la fête de l'halloween, deux questions existentielles demeurent:

- Vaccination ou pas de vaccination.

- Aller voter aux élections municipales ou ne pas aller voter aux élections municipales. 

Pendant que vous retournez ces questions dans votre tête, parlons-en des élections municipales, particulièrement celles de Montréal.

N'est-ce pas pathétique?

Non, vous m'avez mal compris, pas pathétique en ce qui concerne la corruption, les pots de vin, le trafic d'influence. Je sais bien que ce n'est pas jolie et que vous semblez scandalisés, c'est en tout cas ce que je sens à la lecture de nos médias.

Pour ma part, je n'en fais pas grand cas, car, vous en conviendrez, on le savait pas mal que ça se passait comme ça. Ce n'est pas une grande nouvelle. D'ailleurs, si on s'en mêlait un peu plus de la vie politique municipale, en commençant par aller voter par exemple, peut-être que ça s'améliorerait un peu. Non?

Ça manque un peu de sérieux de ne pas s'intéresser à ce que nos élus font de notre argent pour, après, crier au scandale.

Pathétique donc....

Pathétique, car pendant que l'on discute de ces questions, je ne sais toujours pas quels sont les projets d'avenir pour Montréal. Où s'en va cette ville. Quel est le contenu des programmes politiques des différents candidats. Le bruit médiatique étant si intense sur la corruption et les différentes chicanes que l'on en perd l'essentiel....

Sur ce, je vous laisse aller voter, moi je pars aller me faire vacciner..;)

Attendez.....

Prenez tout de même connaissance de mes suggestions de lecture avant d'y aller.

 

Débutons notre tour d'horizon avec une rétrospective des 10 dernières années de la fonction RH. En prime, l'opinion des acteurs interrogés sur ce que nous réserve le futur.

Une question que l'on se pose souvent. Quelles sont les différences entre le leadership et le management?

Un billet qui nous explique le passage de l'économie de service à la «customer experience».

Hofstede revisité.

L'une des nombreuses questions fondamentales en management: Comment lier objectifs stratégiques à long terme et activités opérationnelles quotidiennes ?

Bien que je sois un fervent défenseur de la participation, il est intéressant de prendre connaissance d'un billet qui en présente les limites.

Une étude sur l'innovation réalisé par l'université de Cambridge. Un must!

Un billet très complet sur la maturité de l’usage des médias sociaux dans l’entreprise.

C'est toujours utile de savoir faire face aux conflits de personnalité.

En terminant, une méthodologie qui peut vous aider à prendre la décision la moins risquée quand vous devez réaliser un choix.

 

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jeudi 22 octobre 2009

Liste des comptes Twitter québécois dans les domaines de la Gestion - Management et des Ressources humaines

Twitter logo

Depuis mon adhésion au site de micro-blogging Twitter je ne cesse de m'étonner sur les nombreuses possibilités qu'offre cette plate-forme.

Par contre, tout comme pour les blogues, j'ai aussi remarqué que les gens gazouillants sur des sujets à l'intérieur de mes champs d'intérêt ne sont pas légions. En conséquence, il m'a fallu passablement de temps afin de constituer un bassin de «following» intéressés par la gestion, le management, les ressources humaines, l'amélioration continue, et ce, malgré les fonctions de recherche par mots-clés qui sont efficaces sur Twitter.

Finalement, la plupart des listes déjà existantes se concentrent soit sur les comptes européens ou bien sur les comptes anglophones. Il m'est donc venu l'idée de constituer une liste de comptes Twitter du Québec s'intéressant aux domaine de la gestion et des ressources humaines.

La liste est constituée de gestionnaires, de professionnels, de journalistes, d'entrepreneurs, d'étudiants, de professeurs, etc. Ce sont, soit des professionnels dans les domaines visés, soit des gens qui s'y intéressent ou encore des personnes qui tweet régulièrement sur ces questions.

La liste est constituée de deux parties; la première portant sur le domaine de la gestion des ressources humaines et la deuxième sur le management.

Les comptes sont présentés par ordre alphabétique avec le nom du compte et la bio qui l'accompagne.

Mon objectif principal est de vous soumettre cette liste afin que vous puissiez découvrir de nouvelles sources d'informations, mais aussi pour vous faire bénéficier du temps que j'ai investi à la constituer.

Notes importantes concernant la liste :

1— Il ne s'agit pas d'un classement ou d'un palmarès.

Il y a tellement de textes sur les méthodes de classement, l'importance du nombre de tweets, le nombre de followers, le ratios following/followers, etc. Rien de ça ici. La liste sert seulement à vous faire découvrir des comptes ayant des champs d'intérêt similaires à ceux du lectorat de ce blogue.

Pour les « Ego Trip », c'est ailleurs que ça se passe. ;)

2— La liste est évolutive.

Si vous connaissez un compte intéressant ou s'il s'agit de votre propre compte, n'hésitez surtout pas à me le proposer. Pour ce faire, vous pouvez utiliser les commentaires à ce billet, le courriel ou encore, directement sur Twitter par le biais de mon propre compte. ( @Gest_Borg ). En outre, veuillez prendre note que je ferai la mise-à-jour de la liste à chaque trimestre.

3— Il est sûr et certain que certains comptes sont manquants.

Dans cette éventualité, c'est soit un oubli de ma part ou encore une bio pas assez explicite. N'oubliez pas d'optimiser votre bio. Si je vous ai oublié, veuillez m'en excuser et n'hésitez pas à me soumettre votre compte. S'il se qualifie, il me fera grand plaisir de l'ajouter.

De plus, je compte sur le lectorat du blogue pour me souligner les oublis. Rien de mieux qu'un collectif Borg pour créer la liste parfaite! ;)

4— Les comptes gouvernementaux, de médias (corporatifs) et de grandes entreprises ne sont pas inclus pour le moment.

La liste:

Partie 1: Gestion des ressources humaines:

@AgentSolo : AgentSolo.com is a professional social network supporting the buying and selling of services and the active search for skilled and talented people.

@caro1_roy : Agente pour un projet pilot national en GRH et conseillère en entreprise.

@christianroy : VP @ demarque.com et fan de management, techno, productivité, GTD, et mindmapping.

@Claude_Rinfret : Human Resources Director for the Canadian division of a worldwide company | DRH pour la division canadienne d'une multinationale

@connexiony : Conférencier et auteur du livre Génération Y. Intervient auprès des organisations qui désirent réduire leur taux de roulement de personnel.

@EzAquarii :  Services-conseils RH et D.O. (Recrutement et tests psychométriques) - Chef d'entreprise.

@FXHenri : CRHA : Executive Recruiter based in Montreal.

@horasphere : Experts en gestion d'horaires.

@IsaHarvey : Conseillère en ressources humaines.

@jctremblay : Consultant & Formateur. La formation et l'aide dont vous avez besoin. - Consultant/Trainer. The Training & Help You need!

@juliechoiniere : Directrice des communications pour la Caisse Desjardins de l'Ouest de la Montérégie.

@julie_menard : Organizational Psychologist and Researcher.

@LarimarRH : Larimar, Groupe-conseil inc., votre partenaire d'affaires RH. Parce que de bonnes ressources humaines équivalent à des pierres précieuses...

@maudelm : Étudiante BAA-Gestion des ressources humaines-Université de Sherbrooke.

@nancytalbot : Sales Manager at Jobboom a division of Canoe.

@NexaRecrutement : Nexa: Une entreprise spécialisée en recherche de cadres au Québec et à l'international.

@Pbastien : Nouvellement sur le marché du travail en ressource humaines!

@RHMarketing : Formateur en TI au CEGEP de Maisonneuve. Créateur du site de recherche d’emploi en santé.

@simonlauzier : Recruitment strategist.

@teleressources : Visitez notre site web pour voir nos offres d'emploi - Agence de placement Télé-Ressources.

@venatrix : VP exécutive, Venatus conseil/Mandrake Groupe Conseil.

 

Partie II: Gestion / Management :

@AlexAntonatos : Consultant,Project Manager, Strategy, Management, Implementations of enterprise systems such as ERP,EPM,CRM,BI.

@benoitgrenier : Communication, Développement des affaires, Gestion stratégique et Vente.

@berardd: Journaliste économique et rédactrice en chef du magazine Commerce. Une passion pour l'écriture et les bonnes histoires.

@bobcashflow : MBA, CEO, business strategist, merger and acquisition, VC, consulting, montreal, dealmaker, golf player, epicurean and watersports lover

@chantalbinet : Passionnée de la vie! Coach de gestion pour dirigeants et gestionnaires. /A passion for life and people! Management Coach working with Leaders and Managers.

@conferenciers : Éditrice et spécialiste Internet - Webentrepreneure.

@daniel_germain : Editor in chef at Affaires PLUS magazine.

@FrancisBelime : Entrepreneur, mentor et coach d'entreprises en démarrage ou en croissance - Passionné d'entrepreneurship - Business links Canada - France.

@gauvins : prof de marketing et eBusines.

@gmaders : Entrepreneur, like to learn on web economics, business and web startups.

@GML_Leadership : Tout ce qui touche le leadership m'interpelle! Groupe Management Leadership.

@HL_governance : Hugues Lacroix is currently Investment Vice-President with a large PE/Buy-out Fund. He is a finance & governance specialist, with a strong liking for teaching.

@Inmathieu : Étudiante en administration des affaires concentration marketing, beaucoup d'expérience en management, je suis une personne très curieuse!

@jacques_grise : Ph.D, F.Adm.A., Directeur des programmes, Collège des administrateurs de sociétés, Université Laval, Maire Ste-Pétronille, Prés.Musique de chambre Ste-Pétronille

@jfmartin : Spécialiste LEAN, amélioration continue, génie industriel, gestion de projet, cherche contrats de consultation, frisbee,ERP.

@joplam : Innovation, transformation, adaptation - Modèles d'affaires + science de l'information.

@jmpnadeau : Étudiant à HEC Montréal, Administrateur système, Programmeur Web et Entrepreneur.

@jsgrenon : Directeur ressources informationnelles et des technologies - CEFRIO.

@Kimauclair : Entrepreneure. Chargée de projet Web. Créatrice et animatrice de communauté. Fondatrice de MacQuébec : www.macquebec.com - Découvrez ma veille sur twitter.

@kinaze : I manage UQAR.ca, a Canadian university website. Been producing Web strategies since 99. Part-time MBA. Entrepreneur. Consultant. I’m a man of few words.

@MarieLancup: business transformation director/facilitator, entrepreneurial, confirmed foodie, French Canadian, unconventional.

@mlaferriere : Connecteur et entrepreneur - passionné du relationnel et du technique.

@PascalVeilleux : Lean Enterprise 2.0 consultant and speaker, industrial engineer, lean management custom kick-ass web-app developer. Father of 4.

@patriciagagne : Je suis une gestionnaire intéressée par la génération Y et les médias sociaux.

@PatriciaTessier : Je tweet surtout en français sur le monde des affaires, le web 2.0, le marketing mais aussi sur mes humeurs, critiques et autres inspirations.

@SebDaoust : Business strategy and performance consultant. Commited to improving the state of the world.

@SoniaSansfacon : Directrice au développement des affaires chez Les Services informatiques Poulin et associés inc.

@startupcoach : a business coach with a web2.0 twist. Getting YOU from Average to Best. Are you there yet ?

@XavierTessier : Finissant en GIS, poursuit les études vers le CMA. Travaille dans le diagnostic de processus d'affaires et en amélioration continue.

@Yashou : Stratège marketing mobile et plus si affinités (web 2.0, e-commerce, recherche mktg), fondateur de TXT-MKTG Conseils et chargé de cours à HEC Montréal.

___________________

Mises à jour:

23-10-2009: Ajout de: @LarimarRH, @caro1_roy et @FrancisBelime

lundi 19 octobre 2009

L’avenir appartient aux retardataires et à ceux qui font des menaces

price change

C’est en tout cas la conclusion que doivent tirer les clients de Vidéotron, La Presse, Bell, XM et beaucoup d’autres grandes compagnies.

Qu’ont en commun ces entreprises?

Elles utilisent les mêmes stratégies promotionnelles et les mêmes méthodes de gestion de la clientèle.

C’est-à-dire?

Ce sont toutes des entreprises qui vendent des abonnements et/ou des forfaits. Lorsque vous êtes un client fidèle, que vous payez rubis sur l’ongle et que vous renouvelez votre abonnement dès la réception du premier avis, vous pouvez être assuré que vous payez le gros prix, le plein tarif.

Aucun incitatif à la fidélisation, c’est même plutôt le contraire….

Car, si vous renouvelez à la dernière minute, que vous magasinez ou même mieux, si carrément vous annulez, alors là, les offres deviennent très intéressantes.

Trois exemples pour vous en convaincre :

La Presse : Je fus abonné pendant de nombreuses années en payant le plein tarif sans rien dire. Les prix augmentèrent à mesure que les années passèrent. Lorsque je décidai d’annuler mon abonnement, on m’a offert des réductions. J’ai refusé, car ce n’était pas principalement le prix qui motivait mon choix.

Depuis ce temps, on me recontacte à intervalles réguliers afin de m’offrir un abonnement qui s’avère de moins en moins cher en plus de me livrer, pendant une certaine période de temps, des copies gratuites. Si j’avais su, j’aurais résilié mon abonnement bien avant.

Bell : C’est un exemple tout simple qui illustre une situation que vous avez probablement expérimentée vous-mêmes. Encore une fois, si vous payez sagement votre facture, sans rien dire, celle-ci a tendance à faire de l’embonpoint avec le temps.

Si vous contactez Bell afin de voir s’il vous est possible de diminuer le montant de la facture mensuelle ils vous proposeront certaines modifications en lien avec les forfaits du moment ce qui améliorera la situation, mais sans pour autant que ce soit spectaculaire.

Par contre, si vous citez les promotions des concurrents et menacez de quitter Bell vous allez voir que, tout à coup, les tarifs s’améliorent.

Dernier exemple du même type, la radio satellite XM :

Venant de faire l’acquisition d’un nouveau véhicule je bénéficie d’un essai gratuit de trois mois de la radio satellite.

Après deux mois d’essai, on m’envoie une proposition d’abonnement à un tarif légèrement inférieur au tarif régulier. Le temps passe… je reçois des documents promotionnels et l’échéance de la période d’essai approche.

Près de la date limite quelle ne fut pas ma surprise de me faire offrir un abonnement d’un an à 70$ au lieu de 160$!!

Ça valait la peine d’attendre.

Le pire c’est que je suis convaincu qu’à la fin de cet abonnement on va renouveler le tout, automatiquement, au plein tarif et que pour bénéficier de réductions je devrai les contacter pour annuler. Peut-être même devrais-je attendre entre 30 et 60 jours avant de me réabonner puisque c’est à ce moment que j’aurai les meilleurs prix.

Est-ce moi où ces stratégies sont réellement inefficaces? Sans compter qu’elle pénalise les clients les plus fidèles à l’organisation, ce qui à long terme sera très dommageable pour l’entreprise.

En tout cas, moi j’ai compris, je prends mon temps, je négocie et je menace d’aller voir les concurrents. C’est dommage, mais être un client fidèle me coûte trop cher!

 

Provenance de l'image: RW PhotoBug

 

samedi 17 octobre 2009

Suggestions de lecture semaine du 19 octobre 2009

Brrrr...qu'est-ce qui arrive? On est passé d'un seul coup de «fin de l'été» à «début de l'hiver»? Vite, vite, il faut préparer le terrain, la voiture, le garage....vite!

Le pire c'est que je suis persuadé qu'une fois que tout sera prêt, il y aura un regain de chaleur, telle est la Loi de Murphy. ;)

En autant que les enfants puissent passer l'halloween sans leurs manteaux d'hiver, pour le reste, je suis prêt!

L'omniprésent sujet de discussion de la dernière semaine fut sans conteste l'éventuel retour de la ligue Nationale de hockey à Québec. Ce retour passe évidemment par la construction d'un nouveau building. J'ai tout de même un malaise quant à la façon dont ce dossier fut présenté par le maire Labeaume. La conférence de presse nous est offerte avec une importante mise en contexte préalable en nous précisant que cette annonce n'est pas fait par le candidat Labeaume aux élections mais bien par la ville de Québec.

Ben oui! C'est sûr!

Mais quel beau hasard tout de même....

J'ai un profond malaise au vue du processus démocratique qu'un maire se serve de sa fonction pour se gagner du capital politique en pleine campagne électorale.

Avec le reportage sur les problèmes de corruption entre les administrations municipales et le domaine de la construction, disons que la démocratie municipale en a pris pour son rhume cette semaine.

Heureusement il y a d'excellents textes dans le domaine de la gestion qui permettent de se changer les idées.

En voici quelques uns:

Le blogue Vieillir en beauté et en sagesse reproduit un article paru dans le journal Le Soleil du 7 octobre dernier. On y traite d'un sujet important, particulièrement en contexte de pénurie de main-d'oeuvre, soit la gestion des travailleurs vieillissants. 

Le bonheur au travail est une préalable incontournable pour avoir une vie professionnelle épanouie. Un billet très court mais qui présente l'essentiel.

Les cinq disciplines de Peter Senge revisitées dans un billet sur la systémique. Les billets de ce blogue sont toujours très complets et intéressants.

«Death by Information Overload», un autre billet sur le problème, pour les managers, du nombre faramineux de courriels à gérer. Ce n'est pas le premier billet sur la question mais celui-ci renferme des données intéressantes sur la question. Parlant de courriel, la solution viendra peut-être du coté de l'abolition du courriel. Et puis, tant qu'à référencer NSI Solution aussi bien frapper le grand coup en vous parlant d'un billet que j'ai beaucoup aimé, soit celui de Stéphane Simard sur la place de la rémunération dans la satisfaction et la motivation au travail.

Votre entreprise se questionne sur le cloud computing? Un billet qui fait vraiment le tour de la question.

La méthodologie 4-D et huit comportements clés. En passant moi je suis bleu mais ça tire vers le orange.

Le ROI caché des réseaux sociaux pour le marketing.

En terminant je vous laisse sur un coup de gueule à l'encontre des consultants et des coachs. Beaucoup d'exagérations et de généralisations, un peu de vrai mais c'est surtout très drôle de sentir que ça lui fait du bien de le dire.

Vous avez un billet à partager qui serait d'intérêt pour le lectorat de ce blogue, n'hésitez pas à m'en faire part, il pourrait faire partie des suggestions de lecture!

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jeudi 15 octobre 2009

Vos promesses clients vous peinturent-elles dans le coin?

promise

Quelle entreprise, en 2009, ne possède pas son propre site web? N’est-ce pas là une belle innovation que d’avoir la possibilité de s’offrir une telle vitrine? Fournir de l’information à ses clients, communiquer davantage, renforcer son image de marque, être présent sur les réseaux sociaux et même pouvoir offrir de nouveaux services comme une plate-forme transactionnelle par exemple.

Un bien beau programme nous en conviendrons tous.

Les entreprises n’utilisent pas toutes le web de la même façon, mais il existe tout de même un point de convergence soit la diffusion d’une masse importante d’informations de toute nature. On y discute des produits, des services, de responsabilité sociale, des finances, des primeurs, des nouvelles et de bien d’autres choses encore. On y présente également nos promesses clients et certains de nos engagements.

En théorie, tout semble très beau, innovateur et transparent, mais il y a deux problèmes majeurs qui se pointent à l’horizon.

1— Les employés connaissent-ils le contenu du site web de l’entreprise?

Quoi de pire qu’un client qui possède plus d’informations sur l’entreprise que ses propres employés de première ligne?

Il arrive trop fréquemment qu’un site web annonce une promotion encore inconnue des employés.

Pire, certaines organisations publient des engagements fermes en terme de satisfaction de la clientèle et/ou de résolution de plainte sans que ces engagements soient connus ou appliqués par les employés.

Je vous invite à lire une très belle illustration de ce que j'avance. Voyez comment l’entreprise s’enfonce à mesure que le dossier évolue.

Il est donc primordial pour une organisation de s’assurer, via des processus performants, que les informations publiques sur l’entreprise soient connues, intégrées et comprises par tous les employés en contact avec les clients, certes, mais aussi avec les médias et les autres détenteurs d’enjeux.

Si l’entreprise n’est pas assurée de sa performance à cet égard, peut-être serait-il préférable de ne rien publier du tout.

2— Les promesses clients et les engagements que vous prenez augmentent les attentes de vos clients.

Le point suivant provient d’une théorie simple, mais combien véridique qui m’a été enseignée par Jasmin Bergeron, professeur de marketing à l’UQÀM.

Selon M. Bergeron, le niveau de satisfaction d’un client provient de l’écart entre ses attentes et le niveau de service effectivement livré.

En clair, plus les attentes du client seront élevées, plus il sera difficile de le satisfaire, et ce, pour un même niveau de service.

Le délai de retour d’appel est probablement l’exemple classique afin d’illustrer ce concept.

Un client vous appelle afin de vous poser une question. Vous lui indiquez que vous allez le recontacter d’ici 60 minutes et vous le rappelez après 59 minutes. Dans cet exemple, il sera… satisfait.

Prenons le même exemple, mais cette fois-ci vous signifiez au client que vous le rappellerez d’ici la fin de la journée et vous le rappelez après 59 minutes. Dans cet exemple, le client est…..très satisfait! Pourtant, la livraison du service est exactement la même soit après un délai de 59 minutes.

Ainsi, selon cette façon de voir les choses, quelles est l’effet d’une promesse client si ce n’est que d’augmenter artificiellement les attentes? Et donc, de placer l’entreprise dans une situation où elle risque fort de créer, elle-même, de l’insatisfaction.

Peut-être une telle promesse attirera un certain type de clientèle à essayer vos services, mais dans ce cas, assurez-vous de respecter ladite promesse. On dit en anglais « walk the talk », car le moindre faux pas devra être payé très cher en cynisme et en mauvaise publicité.

Parlez-en à Vidéotron qui, actuellement, fait une publicité où on nous promet de ne plus attendre en ligne lorsque l’on contacte le service technique. La publicité est excellente, mais croyez-moi, l’entreprise a toute une pression, soit celle de livrer dans 100 % des cas sa promesse, sans quoi, la nouvelle risque de se propager rapidement sur Twitter et Facebook.

Le jeu en vaut-il vraiment la chandelle?

Vous avez développé un processus performant qui vous procure un avantage concurrentiel durable? Excellent! Utilisez cette force à votre avantage mais sans nécessairement débuter par une promesse client.

En fait, promettez moins, livrez davantage!

Image source: Matthew Oliphant

mardi 13 octobre 2009

Comment doit-on venir en aide aux employés atteint d'une maladie mentale?

maladie mentale

« Selon la Fédération des familles et amis de la personne atteinte de maladie mentale (FFAPAMM), entre 25 % et 30 % des cas d’absentéisme au travail sont attribuables à une forme connue de maladie mentale. »

Source : Journal Le Reflet du vendredi 9 octobre p. 8

De plus, selon l’Association canadienne pour la santé mentale: :

« 43 % des Canadiens indiquent qu’au moins un de leurs collègues a déjà vécu un problème de santé mentale alors que 34 % indiquent qu’un des leurs a été en arrêt de travail pour cette raison. Dans 74 % de ces cas, les collègues ne sont jamais revenus au boulot. »

Source : Journal Le Reflet du vendredi 9 octobre p. 8

Des statistiques très troublantes, qui, à vue d’œil, me semblent, par contre, très élevées. Malheureusement, ces organismes ne précisent pas d’où proviennent ces données. Évidemment, tout dépend de la définition que l’on donne aux termes «absentéisme» et « maladie mentale ». En outre, comme nous le verrons plus loin, les règles de confidentialité cachent un nombre important de cas qui ne seront jamais déclarés aux collègues.

Mais bon, au-delà des chiffres, un fait demeure, la maladie mentale est beaucoup plus répandue que l’on pourrait le croire a priori. Peu de gens en parlent, les victimes se marginalisent, c’est un sujet tabou, honteux. En conséquence, on en entend très peu parler jusqu’à se demander si ça existe vraiment.

Les statistiques avancées par le FFAPAMM nous ramènent les deux pieds sur terre.

Par contre, quel rôle doit jouer l’entreprise et par extension ses employés et gestionnaires dans la prévention des maladies mentales et le support aux gens qui en sont atteints?

En ce qui a trait à la prévention, je crois que les entreprises ont un énorme rôle à jouer. D’ailleurs, nous pouvons facilement voir la situation sous un angle beaucoup plus large en englobant la santé de façon générale. Plusieurs entreprises possèdent des programmes santé qui comprennent des volets très larges proposant des actions concrètes sur des éléments tels que : le climat de travail, la santé physique, un programme d’aide, des conférences, sur la nutrition, l'équilibre travail/famille, etc.

La liste est très longue dans certains cas et c’est tant mieux! En espérant que d’autres entreprises s’inspirent de ces programmes, car ils permettent de favoriser la mobilisation, la rétention et la performance organisationnelle tout en diminuant l’absentéisme. Ce sont des programmes gagnants pour l’entreprise ET pour les employés.

Mais qu’en est-il lorsque la maladie mentale frappe un employé? Les gestionnaires et les collègues de travail ont-ils un rôle à jouer dans ce cas?

Toujours selon le FFAPAMM :

« … il est primordial que les membres de l’entourage et les collègues de travail puissent avoir accès à l’information, à la formation et à différentes mesures de soutien leur permettant de jouer pleinement leur rôle d’accompagnateur. »

Donc, selon le FFAPAMM, les employés et gestionnaires devraient jouer un rôle d’accompagnateur…

Est-ce vraiment leur rôle?

Je comprends fort bien le FFAPAMM de faire le maximum pour impliquer les entreprises, mais….

… encore faut-il que l’employé malade veuille bien divulguer et discuter de sa condition avec son employeur et ses collègues, car, sinon, l’employeur doit, tout d’abord, avoir le plus grand respect envers les règles les plus élémentaires de confidentialité.

En tant que gestionnaire, il m’est impossible de partager avec mon équipe une information confirmant le diagnostic d’un employé sans le consentement de ce dernier, qu’il s’agisse de santé mentale ou autres. C’est aussi une question de respect.

Au surplus, il arrive même que l’employé ne discute pas du diagnostic avec l’employeur laissant l’information précise à l’assureur. Dans ce cas, les règles de confidentialité imposent à l’assureur le silence, et ce, même auprès de l’employeur.

Difficile pour l’entreprise de jouer un rôle support dans de tels cas. Entre la volonté et la capacité réelle de l’entreprise, il y quelques fois un écart important.

Mais même dans le cas où l’employé divulguerait volontairement le diagnostic à son employeur et ses collègues, dans quelles mesures peuvent-ils réellement aider.

Selon le FFAPAMM, nous pourrions faire beaucoup, non pas en nous substituant au thérapeute, mais en étant présent, réconfortant et supportant.

C’est l’invitation qui nous est lancée.

Qu’en pensez-vous?

Image: shattered.art66

samedi 10 octobre 2009

Suggestions de lecture semaine du 12 octobre 2009

L'automne s'installe de plus en plus ( 5 degrés Celsius au lever ce matin ) et qui dit automne dit recrudescence de la grippe du code postale (AH1N1). ( merci aux chroniques du patio pour ce nom savoureux ). On en entend de plus en plus parler en raison de plusieurs cas répertoriés dans les écoles du coin.

Pour le moment, je suis rassuré par le calme qui semble prévaloir actuellement. Les gens sont conscients de la menace et des risques mais demeurent sereins. En outre, les entreprises semblent aussi prendre la situation avec sérieux avec la mise en place de plans de gestion de crise et de continuité des affaires.

Dans le fond, tout comme avec le bug de l'an 2000, aussi bien être trop préparé que l'inverse et pour le moment, j'aime bien ce que j'observe au sein des entreprises et organisations. Restera à voir si l'exécution de la stratégie fut aussi bien planifiée que la stratégie elle-même.

En effectuant ma veille afin de rédiger ce billet, je ne pus passer à coté du fait que la saga de France Telecom continue de faire rage dans l'univers blogosphérique européen et je puis vous confirmer que les termes «management» et «gestion des ressources humaines» en prennent pour leur rhume. Les blogues socialistes s'en donne à cœur joie et ça me désole. Les textes dont j'ai pris connaissance manquent de nuances et les auteurs en profitent pour varloper la classe d'affaires au grand complet, les écoles de gestion et le système économique en entier. La totale! J'aurais pu vous présenter des dizaines et des dizaines de textes de ce genre.

Heureusement, il y a de l'espoir en lisant ce billet qui présente, un cas, au moins il en existe un, où le manager ne semble pas un être assoiffé de pouvoir et de profit. ;) «cynisme ON» Un être d'exception semble-t-il. «cynisme OFF».

Mais trêve de bavardages et voyons ce qu'il y avait de bon à lire cette semaine:

Débutons avec un billet utilisant un exemple tiré d'une entreprise bancaire afin de montrer les enjeux actuels en terme de gestion des âges et de la fin de carrière.

Trois questions répondues par Pierre-Yves Sanséau, enseignant chercheur en gestion des ressources humaines et en management à Grenoble Ecole de Management.

Pour en savoir plus sur la norme ISO26000 ,qui devrait voir le jour en septembre 2010, et qui dresse les lignes directrices sur la responsabilité sociétale des organisations.

Le Financial Times présente son classement des 50 meilleurs Masters in Management 2009.

Une question simple: Pourquoi faites-vous du LEAN?

La É-réputation vous intéresse? Un dossier spécial très très complet.

Quelques mots pour expliquer ce qu'est le Six Sigma. Par contre, dans ces quelques mots, plusieurs concepts que je juge essentiels.

Facebook et Twitter rendent-ils plus intelligent? Un bon billet qui analyse la question de façon sérieuse.

En terminant, j'ai adoré le Social Media Strategy Framework de Ross Dawson, je vous invite à y jeter un coup d'oeil.

Vous avez un billet à partager qui serait d'intérêt pour le lectorat de ce blogue, n'hésitez pas à m'en faire part, il pourrait faire partie des suggestions de lecture!

Pour plus de liens en cours de semaine, suivez-moi sur Twitter!

 

jeudi 8 octobre 2009

Réforme majeure de la Loi sur les compagnies du Québec

quebec

Le ministre des Finances du Québec, M. Raymond Bachand vient de déposer le projet de loi 63 qui propose une réforme de la Loi sur les compagnies qui, d'ailleurs, changera de nom pour «Loi sur les sociétés par actions ».

Disons qu’il était temps puisque la loi initiale a été adoptée en 1920, la dernière mise à jour ayant eu lieu en 1981.

Les médias ont traité la nouvelle de façon très synthétique et pourtant, cette réforme était, d’une part, très attendue et d’autre part, elle représente un changement législatif important qui modifiera l’encadrement réglementaire régissant les sociétés par actions.

Le détail des mesures proposées par le projet de Loi a été présenté via un communiqué officiel du gouvernement du Québec. Je vous invite à le consulter car il renferme plusieurs informations intéressantes.

Voilà donc pour l’essentiel des mesures proposées. Deux interrogations majeures subsistent à ce jour.

Tout d’abord, comment réagiront les différents groupes ayant soumis des mémoires lors de la consultation ayant mené aux dépôts de ce projet de loi? Au moment d’écrire ces lignes, je n’ai pas recensé de texte à ce sujet. Les seuls écrits disponibles font état de l'annonce du ministre sans commenter. Il sera intéressant de suivre le dossier dans les prochains jours, car plusieurs intérêts, pas toujours convergents, sont en jeu. Le ministre a-t-il réussi à satisfaire le plus grand nombre, cela reste à voir.

Finalement, ce projet de Loi mettra-t-il fin au « magasinage de juridiction »? Comme vous le savez, il est possible de créer une société par actions sous la Loi fédérale ou encore sous la Loi provinciale. Les dispositions des deux lois étant différentes, il est possible de faire un peu de magasinage.

Le projet de Loi 63 accentuera-t-il les écarts ou les amoindrira-t-il?

Selon le ministre :

« … les nombreux allégements proposés permettront de mieux répondre aux besoins des entreprises québécoises, ce qui devrait les inciter à se constituer en vertu de la loi québécoise plutôt qu'en vertu de la loi fédérale, qui convient moins aux PME. »

L’avenir donnera-t-il raison au gouvernement? Nous l’observerons bien assez rapidement, mais avouons que ce système, où il y a double juridiction, est……… comment dire……Inefficace? Improductif? Confus?

Qu’en pensez-vous?

lundi 5 octobre 2009

La gestion des connaissances ne se traite pas à temps perdu.

transfert

….elle doit s'intégrer dans l'ADN de l'organisation.

Informations et connaissances, n'est-ce pas là deux mots qui résument bien notre époque?

La venue d'Internet a complètement modifié notre façon de nous informer et a surmultiplié la quantité d'information disponible à tel point que l'on parle maintenant d'infobésité.

Quant aux connaissances, il y peu de gens pour contester le fait que les savoirs prennent de plus en plus de place dans l'économie en général et sur le marché du travail.

Ainsi, par extension, la gestion des connaissances représente l'un des plus formidables défis auquel sont présentement confrontées les entreprises et les organisations de toutes natures. À ce chapitre, ne nous méprenons pas, les derniers de classe risquent d'être complètement paralysés et/ou très vulnérables et les premiers de classe bénéficieront d'un avantage concurrentiel majeur.

Dans ce contexte, le billet de Alina Maria Dulipovici paru sur Cyberpresse a attiré mon attention, j'aimerais vous en présenter les grandes lignes tout en commentant, au besoin, car il met en lumière, avec justesse, l'état de la situation en matière de gestion des connaissances.

Constat :

- Les systèmes d'information de gestion parviennent à colliger une quantité gargantuesque d'informations, de données et de connaissances, mais l'organisation ne parvient à en réutiliser que seulement 10 %!

Quelles sont les raisons qui expliquent cet état de fait?

« Lorsqu'on s'interroge sur les raisons expliquant ce déficit organisationnel, on invoque souvent le manque de temps ou le manque de motivation des employés. »

C'est à ce moment que j'ai perdu le souffle pour quelques secondes. Je ne sais pas d'où viennent ces données, mais à mon avis, la gestion des connaissances n'a rien, mais rien à voir ni avec le manque de temps et encore moins avec la motivation des employés. Peut-être que les entreprises avancent ces excuses pour expliquer leur piètre performance, mais dans les faits, les problèmes sont ailleurs.

Peu d'organisations formalisent le processus de gestion des connaissances au même titre que les autres processus RH majeurs (formation, gestion du rendement, rémunération, recrutement, dotation) au sein de l'entreprise. Pour fonctionner, la gestion des connaissances doit être incrustée dans l'ADN même de l'entreprise, dans sa vision, ses valeurs, ses pratiques de gestion.

Le processus de gestion des connaissances doit être optimisé, implanté, suivi et révisé périodiquement.

Sans cette rigueur et cette systématisation, il est impossible de devenir performant dans ce domaine ce qui amène l'excuse du manque de temps et de motivation. C'est un processus trop lourd et trop complexe pour que l'on puisse le gérer à temps perdu ou encore que l'on s'en remette uniquement sur la technologie.

Les employés ne peuvent se motiver individuellement par rapport à un processus aussi collectif que la gestion des connaissances. Pour obtenir l'adhésion et la motivation des employés en cette matière, il importe de donner une direction et un sens afin que cet élément devienne un intérêt supérieur commun auquel les gestionnaires pourront se référer et s'inspirer eux-mêmes pour ensuite en inspirer les employés.

Autres éléments d'intérêts exprimés dans le texte :

« Les recherches ont démontré que la connaissance organisationnelle est généralement oubliée ou déformée si l'individu qui a contribué à sa création n'est pas aussi engagé dans les activités de transfert et de réutilisation. »

« Les individus, même s'ils travaillent dans la même organisation, ne possèdent pas la même définition de quoi partager et de comment partager. »

« Si l'on veut améliorer le partage de connaissances organisationnelles, il faut donc s'assurer de comprendre les représentations sociales derrière l'action. Pour ce faire, on peut réfléchir au contexte dans lequel la représentation sociale a été créée : les valeurs culturelles, les normes, la formation, les attentes, les buts, ou l'expérience avec l'outil de partage. De cette manière, l'expéditeur ou le destinataire de la connaissance parviendra à mieux définir quoi et comment partager. »

À la lumière de ces informations il est clair qu'une culture organisationnelle forte dont les valeurs sont connues et partagées permet de créer un paradigme commun le partage des connaissances au sein de l'organisation.

Croyez-vous encore que c'est le genre de dossier que l'on aborde à temps perdu??

 

samedi 3 octobre 2009

Suggestions de lecture semaine du 5 octobre 2009

L'automne s'installe tout doucement et la saison des Canadiens de Montréal débute abruptement. Rien de grave, simplement la perte du meilleur défenseur de l'équipe pour la moitié de la saison.....!! Déjà que l'on se questionnait sur la solidité de cette défensive. Comment se relever d'un tel événement? Se sera très intéressant de voir la réaction des joueurs et de la direction de l'équipe dans ce contexte difficile.

Le sport est-il si différent de ce qui se passe au sein des entreprises? Avez-vous des joueurs-clés au sein de vos équipes de travail? Êtes-vous préparé à un départ? La maladie?

Le savoir et les compétences de l'organisation est-il concentré dans les mains de certains individus ou est-il diffusé dans toute l'entreprise? Avez-vous des plans de relève?

En terme de hockey, avez-vous de la «profondeur»? ;)

Le sport nous enseigne de grandes leçons de management, à nous d'y être attentif....

Mais il n'y a pas que le sport et une autre façon de se renseigner est de lire ce qui se publie sur le net. En voici un bel échantillon.

 

Débutons la revue de cette semaine avec un débat en provenance du blogue de Claude Malaison.  On y discute de l'incohérence entre le discours et la pratique de certains dirigeants quant à la place de l'humain au sein des organisations. Comment croire en l'importance de l'humain lorsque l'on utilise des termes tels que «actifs» et «ressources» pour décrire les employés?

Seulement un faux débat sur la sémantique ou indicateurs des valeurs profondes des dirigeants? Le débat est ouvert.....

M. Malaison semble croire que se sont les membres de la génération Y et leurs successeurs qui amorceront les réels changements en cette matière....c'est possible...seul l'avenir nous le dira, mais je suis sceptique. Avant d'être des Y ils sont aussi des....humains...Les boomers qui voulaient tout révolutionner durant leur jeunesse sont-ils devenus, en vieillissant,  des patrons si différents de leurs prédécesseurs??

Ce qui est sûr c'est que le terme «ressource» est contesté. Par ici, une proposition pour revenir au terme: «service du personnel». 

Ce débat nous fait prendre conscience de l'énorme dégât fait par le dossier de France Telecom sur la réputation de la gestion et des managers...navrant.

Mais revenons à nos moutons et pour ce faire que diriez-vous d'un billet sur la méthode de la chaine critique en management de projet.

La semaine passée je vous ai proposé un lien vers un billet traitant des fonctions du middle management, voyons maintenant qu'elle en est l'avenir dans l'entreprise de demain.

Vous songez à créer un blogue pour votre entreprise? Si c'est le cas, ce billet est un must! Au delà d'un blogue se serait intéressant de construire une communauté en ligne. En outre, si vous décidez de faire le saut, il vous faudra nécessairement gérer votre image sur le web.

L'une de mes passions est l'étude de l'organisation apprenante. Pour en comprendre les fondements, quoi de mieux qu'un billet sur les japonais et la gestion des connaissances.

Un texte très intéressant que je vous recommande et qui traite de l'avantage des systèmes d'information de Sears.

L'innovation c'est exigeant et il peut surgir plusieurs obstacles sur la route du succès. Quels sont-ils et comment y faire face?

 

Vous avez un billet à partager qui serait d'intérêt pour le lectorat de ce blogue, n'hésitez pas à m'en faire part, il pourrait faire partie des suggestions de lecture!

Pour plus de liens en cours de semaine, suivez-moi sur Twitter!