lundi 21 décembre 2009

Joyeuses Fêtes!

Happy holidays

Nous y sommes!

C’est maintenant la période des fêtes et j’aimerais profiter de l'occasion pour vous souhaiter ainsi qu’à vos proches un très heureux temps des fêtes.

Je ne sais pas comment vous planifiez utiliser les prochains jours, mais je vous souhaite que tout se déroule au-delà de vos espérances. :)

Pour ma part, je me retire dans mes terres auprès de ma petite tribu afin de profiter au maximum de ce temps d’arrêt.

Ainsi, Le Gestionnaire Borg fera relâche jusqu’au quatre janvier.

Vous êtes de plus en plus nombreux à visiter ce blogue et je vous en remercie!

Au plaisir de tous vous retrouver en janvier pour de nouvelles aventures. 

Source de l'image: Kodamakitty

samedi 19 décembre 2009

Suggestions de lecture semaine du 21 décembre 2009

Comme à l'habitude je suis à la dernière minute pour les préparatifs du temps des Fêtes mais bon, je suis en congé ce qui devrait me laisser amplement le temps de finaliser le tout. Encore cinq jours avant le réveillon c'est beaucoup de temps ça! ;)

Donc, on se met tous en mode «Temps des Fêtes». Terminé le H1N1, le réchauffement planétaire, les Nordiques à Québec, la politique, l'économie, etc.... On met tout ça quelques jours sur PAUSE, on ralentit le rythme, on regarde tranquillement les enfants grandir et on passe un maximum de temps avec nos proches.

Ne vous inquiétez pas, le moment d'appuyer sur PLAY viendra bien assez rapidement.

Mais n'appuyez pas tout de suite sur PAUSE car je vous ai préparé une dernière fournée de suggestions de lecture.

Bon week-end!

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Lorsque j'étais petit, la science fiction était obnubilée par la possibilité que l'État puisse surveiller nos moindres faits et gestes. Vous savez, le fameux: «Big Brother is watching you». Cette possibilité existe toujours mais maintenant j'ai beaucoup plus l'impression que ce sera: Millions of little brothers are watching you. 

Parlant de Big Brother, je vous propose une analyse intéressante sur Google.

Les managers sont-ils de crétins? Bien que je déplore et dénonce les méthodes de management présentées dans ce billet. Pourquoi autant généraliser et mettre tous les gestionnaires dans le même sac?

Le guide de survie pour l'entretien de fin d'année. 

Comment manager dans la complexité?  Bonne question, considérant qu'il n'y a plus grand chose de simple.

Comment recruter les meilleurs? Des questions posées qui déstabilisent mais qui sont très importantes.

Une suggestion de lecture dans les suggestions de lecture. Un livre sur le management de l'information.

La suite de l'analyse stratégique de l'industrie du jeu vidéo.

Le suru-raku pour trouver de meilleures façons en équipe.

En terminant, un billet à lire avant d'amorcer sa réflexion de fin d'année et la planification de la prochaine.

Vous avez un billet à partager qui serait d'intérêt pour le lectorat de ce blogue, n'hésitez pas à m'en faire part, il pourrait faire partie des suggestions de lecture!

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jeudi 17 décembre 2009

La vie rêvée se commande-t-elle avec un smartphone?

iphone

Nous sommes à la mi-décembre et c’est, pour ma part, la période de l’année la plus exigeante. S’assurer que le sprint final nous permettra d’atteindre nos objectifs annuels tout en préparant le plan de match pour 2010 procure le sentiment d’occuper deux emplois à la fois,

Pourtant, c’est aussi l’une des périodes les plus stimulantes, car elle demande un temps de réflexion. En effet, comment planifier adéquatement et correctement les stratégies à déployer sans une lecture objective des grandes tendances et de l’évolution de l’environnement externe?

Période faste, exigeante, exténuante, passionnante….

Les enfants seront en congés dès lundi prochain et voulant profiter au maximum de leur présence je m’octroierai des vacances au cours des deux prochaines semaines. Excellente idée familialement parlant, certes, mais idée qui rétrécie d’autant l’échéancier de fin d’année.

Bref, tout ça pour vous mettre en contexte quant à mon état mental lorsque je m’installe afin de rédiger le billet prévu pour le 17 décembre. Je m’assois, entreprends ma petite routine de générations d’idées….mais……panne totale!

En fait, c’est faux, ce n’est pas à proprement parler un vrai «blank».

J’ai plein d’idées, mais pas vraiment en lien avec la gestion, quoique….

Ma tête est pleine. Pleine de questionnements. Des questions issues de mon analyse de l’environnement externe. Des questions qui me laissent perplexe et qui pointent toutes dans la même direction. J’essaie de me projeter dans le temps et je me heurte constamment au fait que notre société est de plus en plus obnubilée par l’instantanéité…..

….et je me dis que, finalement, la gestion de la génération Y, et bien, c’est probablement de la petite bière au regard de ce qui nous attend.

Les réseaux sociaux et particulièrement Twitter, jumelés à la montée fulgurante des technologies mobiles avec les «smartphones» créent un environnement où la vitesse à laquelle l’information circule est surmultipliée. Et là, je ne parle pas de l’information dans le sens traditionnel du terme, mais bien de l’information 360 degrés. Un nouvel incendie qui se déclare, un accident, un attentat ou tout bonnement le fait que Mme Gingras décide de manger un smoked meat au restaurant du coin de la rue ou encore que Pierre Jean Jacques trouve la nouvelle publicité de Microsoft totalement géniale.

Tout est information et tout est instantané.

Ajoutez à la recette une tasse de «wannabe». Tout à coup, tout devient possible. De «nobody» la veille, il est maintenant possible de devenir la vedette du jour. À preuve, les émissions de télé-réalité ou encore cette femme qui tweet en direct l’incendie l’autre coté de la rue. Le lendemain matin, son «exposure» fut maximal. Au début de l’après-midi, c’était déjà un vieux dossier.

Je savais que beaucoup de gens rêvent de sortir de l’ombre, mais j’ai vraiment réalisé à quel point c’était important comme phénomène lors du match du centenaire du Canadien de Montréal.

Je suis à regarder les cérémonies d’avant-match lorsque je vois l’animateur de télévision qui interviewe Yvan Cournoyer. En arrière-plan, des gens circulent…mais…je vois aussi trois guignols qui parlent au téléphone cellulaire en sautant et en faisant de grands signes en guise de salutations à la caméra.

Je les imagine en train d’appeler un ami :

«Hey regarde à RDS là, je suis là, hey! Coucou! Coucou c’est moi! Hey je suis en direct, hey!»

!!??

Comment, dans le futur, concilier cette instantanéité avec ce qu’est vraiment la vie?

Comment expliquer aux futurs étudiants qu’un baccalauréat ça ne s’obtient pas l’instant d’un Tweet?

Comment les futurs entrepreneurs pourront-ils accepter le fait que le succès en affaires est un long chemin parsemé d’embûches?

Comment accepter de travailler pour réussir, de persévérer, de faire face aux difficultés quand d’un simple clic il est possible de changer d’emploi?

Comment réaliser des projets à long terme dans un tel contexte?

Mais plus fondamentalement, d’un point de vue de gestionnaire, comment mobiliser une équipe autour d’objectifs de moyen/long terme dans ce contexte social?

La question vous est lancée. En espérant que vos réponses soient éclairantes, mais surtout, que vous répondiez RAPIDEMENT!

 

lundi 14 décembre 2009

La technique des cinq pourquoi

why

Les billets portant sur le diagramme d'Hishikawa et sur les Poka Yoke demeurant parmi les textes les plus populaires de ce blogue, nul besoin d’une analyse factorielle pour réaliser qu’il y a une demande pour de l’information sur les outils utilisés en amélioration continue.

Fort de ce constat je poursuis cette série de billets en vous présentant un autre outil permettant de réaliser un diagnostic de causes -- effets, soit, le cinq pourquoi (5 why's ou 5W).

Si vous avez déjà été en relation avec de jeunes enfants vous connaissez, sans nécessairement le savoir, la technique du cinq pourquoi à la nuance près que les enfants, eux, utilisent plutôt la technique de l’infini pourquoi.

- Papa, pourquoi ma sœur pleure-t-elle?

- Parce qu’elle a mal aux oreilles.

- Pourquoi a-t-elle mal aux oreilles?

- Parce qu’elle a une otite.

- Pourquoi a-t-elle une otite?

- Parce que ses oreilles se sont infectées consécutivement à un rhume.

- Pourquoi?

- Probablement qu’elle se mouche mal. ;)

Pourquoi, pourquoi et encore pourquoi!!!!

Bon, en tant que parent, personnellement, dans ces cas-là j’ai un réflexe machiavélique de les piéger dans une boucle sans fin, mais c’est de la mauvaise volonté de ma part.

Si l'on répond correctement à ces différents pourquoi on arrive, dans la très grande majorité des cas, à des réponses très vagues, pratiquement philosophiques.

En amélioration continue, la technique des cinq pourquoi est utilisée en résolution de problème afin de trouver les causes profondes d’une défaillance.

On énonce le problème en se demandant pourquoi il survient. Il arrive fréquemment que plusieurs réponses expliquent la défaillance. Ces premières explications créent le premier niveau de pourquoi. Par la suite, pour chacune de ces réponses on redemande : pourquoi?

Les réponses à ces pourquoi créent le deuxième niveau et l'on continue ainsi jusqu’à créer cinq niveaux de réponses.

Une fois ce tableau fait, on identifie la cause expliquant le mieux le problème étudié et sur laquelle nous avons la meilleure prise, permettant ainsi de réduire, idéalement d’éliminer la défaillance en question.

Ci-dessous, un exemple de cinq pourquoi que j’ai utilisé pour l’un de mes projets.

image

Delphi a développé une variante à la technique des cinq pourquoi en y ajoutant la dimension du comment. Ci-dessous, un extrait de Wikipedia qui en explique succinctement le fonctionnement.

 

« L'équipementier automobile Delphi a développé une méthode 5Wx3H (5 Why, 3 How), qui interroge 5 fois le problème et ses causes successives, comme dans les exemples ci-dessus, mais en ajoutant une dimension supplémentaire, le "Comment"... Le questionnement d'un problème devient :

  1. Pourquoi ce problème est-il apparu ? (recherche des causes d'apparition) Pourquoi ? Pourquoi ? ...
  2. Pourquoi ce problème n'a-t-il pas été détecté ? (recherche des causes de non détection) Pourquoi ? Pourquoi ? ...
  3. Pourquoi le système mis en place a-t-il permis l'apparition de ce problème ? (causes système, renvoyant au manque d'anticipation et aux méthodes de prévention type AMDEC) Pourquoi ? Pourquoi ? ... »

La technique des cinq pourquoi n’est pas parfaite en soi, mais elle complète très bien d’autres techniques telles que CTP, Ishikawa, VAA, FMEA et autres. C’est l’analyse des résultats de l’ensemble de ces outils qui permet de poser un diagnostic intéressant et pertinent sur un problème donné.

Avouez que nous n’aviez pas vu les questions de vos enfants sous cet angle?

Source de l'image: Ben Terret

 

samedi 12 décembre 2009

Suggestions de lecture semaine du 14 décembre 2009

Semaine très intéressante pour le blogue du Gestionnaire Borg car j'ai obtenu le label Orange b2b! Mais qu'est-ce que ce label? :

« Ce label, nous l'avons voulu axé sur la qualité et non la quantité des visites ou des contenus, ni autre critère quantitatif de classement. Volontairement subjectif, le label est basé sur la qualité des sites sélectionnés et la pertinence de leurs contenus. Notre propos n'est pas de donner une bonne note à quiconque, mais d'orienter le professionnel en quête d'informations pertinentes sur Internet vers les bonnes sources qui lui permettront d'améliorer ses connaissances, voire de perfectionner sa pratique professionnelle. »

Source de la citation.

Il s'agit donc d'une belle reconnaissance quant à la qualité du contenu offert par ce blogue. :) Je suis très fier de cette reconnaissance.

Pour le reste, je passe en coup de vent car le menu familial du week-end s'annonce très chargé. Profitez de mon absence pour prendre connaissance de la sélection de billets ci-bas. ;)

Débutons par un billet nous expliquant pourquoi les salariés, en général, ont le sentiment d'être mal payé. 

Ne s'améliore que ce qui se mesure. Deux billets qui discutent de mesure. Le premier qui s'intitule: « Entreprise 2.0 et hypocrisie de la mesure » et le deuxième qui nous indique que la qualité est une affaire de mesure.

Le Genshi Genbutsu vous connaissez?

De l'utilité des diagramme de Gantt.

De nouveaux modes d'apprentissage: le Crowd Learning et le Open Learning.

Est-il possible de se former dans le domaine du management grâce à Youtube?

« Voilà quels sont à mon sens les nouveaux enjeux du leadership, une subtile alchimie entre des compétences personnelles et un environnement favorable. Le leadership 2.0, c’est tout simplement l’adaptation des leaders aux nouvelles contraintes et aux nouveaux enjeux du monde professionnel. Plus que jamais, un leader se doit d’être « the right man at the right place ». »

Pour en savoir plus, visitez le billet sur le leadership 2.0 .

 

« Le CETECH vient de publier une étude intéressante qui décrit et analyse le marché du travail pour les 10 prochaines années, à savoir les projections inhérentes à la population active, au chômage et à l’emploi pour le Québec au cours de cette période. Elle souligne les besoins criants de main-d’œuvre à combler pour faire face aux nombreux départs à la retraite des baby-boomers et l’important resserrement du marché du travail attendu d’ici le milieu de la prochaine décennie. »

La citation provient de ce billet. Si vous désirez en savoir plus sur l'étude, le lien vous y conduira aussi.

Un court texte qui explique efficacement la différence entre responsabilisation et appropriation.

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jeudi 10 décembre 2009

Les ingrédients essentiels au succès d'une démarche qualité

quality

Il y a quelques jours, j’ai eu l’occasion d’assister à une formation diffusée par le Mouvement québécois de la qualité intitulée: « Implanter une vraie démarche qualité ». Cette formation a comme objectif d’aider « ...les participants à élaborer une stratégie efficace pour mettre en œuvre, de façon structurée, une démarche qualité et en assurer la pérennité ».

Pour ma part, je viens de terminer la planification d’une démarche qualité et j’assistais à cette formation afin de m’assurer que je n’avais oublié aucun ingrédient essentiel au succès d’une telle démarche.

Mais tout d’abord, qu'est-ce qu'une démarche qualité? Pour y répondre, je vous invite à consulter cet article qui fait le tour complet de la question.

Vous planifiez vous aussi l’implantation d’une telle démarche, en voici les ingrédients essentiels :

  • Le leadership;
  • L'engagement : Politique qualité et les objectifs qualité;
  • Le diagnostic de départ;
  • Le système qualité;
  • L’importance de la communication;
  • L’importance de la mobilisation des ressources humaines;
  • L’importance de la reconnaissance;
  • La place de la fonction « qualité » dans l’organisation;
  • La stratégie d’implantation;
  • L’importance de la formation;
  • Le suivi de la démarche;

Trois incontournables à une démarche qualité:

  • Les indicateurs de performance;
  • La cartographie des processus;
  • Le balisage – benchmarking;

En vous assurant que votre projet contient ces ingrédients vous vous donnez toutes les chances d'un départ sur de solides fondations.

Selon-vous, est-ce complet?

 

Source de l'image: Shira Golding

samedi 5 décembre 2009

Suggestions de lectures semaine du 7 décembre 2009

Pas si facile de rédiger les suggestions de lecture au retour du party de Noël du bureau, ou bien est-ce plutôt le fait d'avoir écouté les cérémonies de la partie du centenaire en revenant dudit party qui fut de trop?

Ou encore les enfants, qui ne font pas la différence entre un lendemain de veille et une journée normale en se levant tout de même à 6hrs du matin?

Bref, le café fut utile mais je retiens tout de même les très belles cérémonies organisées par le Canadien de Montréal. Revoir les légendes et les joueurs de ma jeunesse fut mémorable. Que penser de Patrick Roy avec son uniforme d'antan! À voir les Turgeon, Odelein, Svoboda, Naslund et cie, j'avais presque envie de les voir débuter le match contre les Bruins.

De bien beaux moments!

Du coté de la gestion des ressources humaines, selon DBM et le Human Capital Institute, 81% des professionnels en ressources humaines estiment qu'une enveloppe de départ généreuse est le facteur qui a le plus d'impact sur la productivité du personnel après une rationalisation d'effectif.

Source: Journal Les Affaires.

Je trouve cette statistique plus que bizarroïde. Premièrement, il s'agit d'une simple estimation basée sur les perceptions et quel serait le lien entre la hauteur de l'indemnité de départ et la productivité des « survivants ». J'avoue ne pas saisir, et vous?

Pendant que vous y réfléchissez, voici vos suggestions de lecture de la semaine:

« La gestion des talents encore plus stratégique en temps de crise. » L'auteur parle même « d'une ère de Guerre froide des talents. » Concept intéressant.

En gestion de la qualité il importe d'identifier les éléments de satisfaction des clients et de définir la notion de qualité.

Le capital humain une ressources stratégique. En doutiez-vous encore?

Je l'avoue, depuis ma plus tendre enfance je suis un gamer et je ne vois pas le jour où j'en guérirai. Je fut donc particulièrement attiré par ce billet qui décortique le modèle d'affaire dans l'industrie des jeux vidéo.

De la difficulté des changements culturels.

L'authenticité et le leadership, est-ce compatible?

Que penser de ce billet qui mentionne que:

«..toute amélioration n’est pas bonne à mettre en œuvre.»

Un billet qui date de 2007 mais qui répond à une question qui m'interpelle: Qu'est-ce qui fait qu'un manager est efficace?

En terminant, un petit clin d'œil vers un blogue que ma veille m'a fait découvrir. À mesure que je le parcourais je dénichais de plus en plus de points communs. (même « template », services financiers, cours de marketing des services financiers, visite de mon employeur...). Meilleur succès pour la suite Catherine.

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jeudi 3 décembre 2009

La conciliation travail - famille et la temporalité

temporalité famille

La conciliation travail / famille est un sujet largement couvert ces dernières années. Dans ce contexte, c’est encore plus étonnant de découvrir un texte traitant du sujet avec un regard différent.

C’est pourtant l’agréable découverte que j’ai faite en prenant connaissance du billet de Gaëlle. 

L’auteure aborde la question sous l’angle de la temporalité. Temporalité? Qu’est-ce que la temporalité? En fait, c’est un concept que vous connaissez fort bien soit la différence de rythme entre la vie professionnelle et la vie familiale.

«La vie professionnelle réclame de l'efficacité, la vie familiale réclame quant à elle une certaine lenteur.»

Gaëlle mentionne également :

«Passer de l'une à l'autre, de cette temporalité basée essentiellement sur la vitesse et le court terme à une temporalité basée davantage sur la lenteur, la durée et la patience demande beaucoup d'énergie, d'efforts et d'adaptation.


On ne peut pas gérer sa vie familiale comme sa vie professionnelle avec le même tempo. ll faut savoir ralentir, changer de rythme... Car si on exige autant de rapidité, de réactivité, on risque fort de se planter !


Et lorsque l'on court de l'un (vie professionnelle) à l'autre (vie familiale), les bugs peuvent être fréquents...d'où des sentiments possibles de frustration, d'impatience, voire de culpabilité.»

Pour plus de détails, je vous invite à lire le texte de Gaëlle dans son intégralité.

J’ai bien aimé cette façon d’aborder la question, car elle met le doigt sur quelque chose que je vis quotidiennement sans jamais l’avoir nommé et encore moins l’avoir réfléchi, du moins de cette façon.

Bien souvent, le premier réflexe que l’on a c’est de tenter d’isoler au maximum les deux vies. On a tellement entendu parler qu’il fallait laisser les problèmes du bureau au…..bureau. Pour imager le tout, l’un de mes anciens collègues disait toujours :

«On laisse le sac brun sur le perron en arrivant le soir et l’on prend le sac vert. Le lendemain matin, on laisse le sac vert et l’on reprend le sac brun.»

Inversement, lorsque l’on est au travail, on essaie de ne pas se torturer l’esprit avec les «dossiers familiaux» afin de conserver le niveau de concentration requis au travail.

Le deuxième réflexe est de réussir à concilier les objectifs/tâches/responsabilités/obligations de la vie familiale ET de la vie professionnelle, et ce, sans imploser ou pire, exploser.

Le concept de temporalité apporte une dimension supplémentaire dans le sens où il ne s’agit pas simplement de respecter le «mur» entre les deux vies/rôles mais aussi de ne pas agir, interagir de la même façon sans quoi :

«On ne peut pas gérer sa vie familiale comme sa vie professionnelle avec le même tempo. ll faut savoir ralentir, changer de rythme... Car si on exige autant de rapidité, de réactivité, on risque fort de se planter !»

En tant que gestionnaire et père de quatre enfants, l’arrivée à la maison a toujours été pour moi difficile tant la différence entre les deux univers est grande. C’était encore pire lorsque je travaillais tout près de la maison, mes enfants et ma conjointe désirant retrouver un père et un conjoint voyaient entrer subitement un……gestionnaire à la recherche de performance, d’efficacité et de résultats!

L’éloignement de la résidence par rapport au bureau exige, bien sûr, de plus longs déplacements, mais ceux-ci me permettent d’effectuer les ajustements mentaux requis avant d’entrer dans la vie familiale. C’est en tout cas mon expérience personnelle.

Ce que je retiens le plus du billet de Gaëlle c’est que, contrairement à ce que je croyais, ce n’est pas les dossiers du gestionnaire qui doivent demeurer au bureau, mais bien le gestionnaire lui-même.

 

Source de l'image: valilouve