samedi 30 janvier 2010

Suggestions de lecture semaine du 1er février 2010

Nous y sommes! Déjà 1/12 de l'année qui est derrière nous. Êtes-vous en cible quant aux objectifs que vous vous êtes fixés pour l'année ou bien vous êtes gelé sur la ligne de départ venant tout juste de réaliser que nous sommes en.......février??!!

Hurry up! Ça passe vite. ;)

Vous trouvez que tout va trop vite? Que la vie est devenue totalement et complètement folle? Mais non voyons, il y a des choses qui sont immuables à tel point que l'on se demande si le temps avance réellement.

Je vous donne deux exemple pour vous en convaincre:

1- On se demande encore et encore: Halak ou Price?

2- Et après une réforme de la réforme de la précédente table de pilotage d'une réforme précédente on accouche de....la situation initiale....??!!

Alors, vous voyez bien qu'à l'intérieur d'une impression de vitesse on se retrouve dans un univers lent.

Héhéhé...

Bon, pendant que vous réfléchissez à mes divagations passagères je vous laisse avec mes suggestions de la semaine.

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Débutons avec un billet qui complète très bien celui que j'avais rédigé récemment sur les lipdubs pour les entreprises.

Vous voulez découvrir des méthodes de management complètement différentes? Prenez connaissance de la façon dont Netflix est géré. C'est un must!

Le point sur le micro-blogging privé dans l'entreprise.

Des salariés heureux mais stressés.

Je seconde: Dites non à l'urgence si vous voulez être efficace.

Je ne sais pas si Alain Patchong est un devin mais il nous parlait de la résilience de Toyota avant que l'entreprise n'annonce les rappels de voitures.

Vous désirez devenir un employeur de choix auprès des étudiants?

Il semblerait bien que le travail de gestionnaire ne soit plus très «in».

Peut-être que certaines réponses pouvant expliquer cette situation se trouvent dans ce vidéo.

 

 

En terminant, Je met ce lien en hommage à l'honnêteté intellectuelle.

Bonne semaine!

Vous avez un billet à partager qui serait d'intérêt pour le lectorat de ce blogue, n'hésitez pas à m'en faire part, il pourrait faire partie des suggestions de lecture!

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jeudi 28 janvier 2010

Cohérence organisationnelle: l'étude de cas de la Caisse de dépôt et placement du Québec.

cpdq

La différence entre les voeux pieux, les bonnes intentions et une réelle performance organisationnelle réside dans la capacité des entreprises à élaborer la meilleure stratégie possible, mais, et surtout, à en assurer une exécution parfaite. Faire en sorte que toute l'organisation soit mobilisée à exécuter le plan de match à la perfection. Cette parfaite exécution ne peut se réaliser sans une cohérence organisationnelle sans faille.

La très grande majorité des gestionnaires connaissent la théorie liée à l'exercice traditionnel de la planification stratégique. À ce titre, la plupart des organisations ont réalisé un exercice leur permettant d'énoncer leur mission, leur vision et d'associer à ces éléments certaines valeurs organisationnelles fortes qui guideront les actions de l'entreprise auprès des différentes parties prenantes. Certaines de ces entreprises poussent même l'exercice jusqu'à associer des comportements précis à ces valeurs afin d'en opérationnaliser l'expression. Ainsi, les employés, les dirigeants et les gestionnaires sont en mesure d'interagir et de travailler selon ce code de valeur.

Finalement, la plupart de ces organisations communiquent ces valeurs aux parties prenantes afin d'exprimer leur adhésion à ce code de conduite. Ce faisant, il y a un engagement de la part de l'entreprise à agir selon les paramètres de ce code.

Tout cela est très bien, c'est même excellent, mais, vous en conviendrez, c'est la partie facile.

C'est même très facile.

La réelle difficulté réside, non pas, à afficher ces valeurs, mais bien à créer une culture d'entreprise tellement ancrée sur ces valeurs qu'il en résulte une cohérence organisationnelle permettant l'expression à tout moment de celles-ci. En ayant pris l'engagement de suivre ce code de conduite, tout écart entre la réalité et cet engagement sera souligné par les parties prenantes. Plus les écarts seront fréquents et importants, plus le cynisme s'installera et plus la crédibilité de l'entreprise sera entachée. C'est vrai au regard des employés, des clients, des fournisseurs, des gouvernements et autres. C'est donc une énorme responsabilité que d'afficher ouvertement nos valeurs organisationnelles. C'est aussi un défi de tout les instants que de demeurer en cohérence avec elles.

Tout ce préambule pour vous parler de la Caisse de dépôt et placement du Québec. Loin de moi l'idée de tomber à bras raccourci sur la Caisse, mais l'actualité me donne l'occasion d'illustrer mon propos avec un exemple qui n'est pas si évident à interpréter. D'ailleurs, ce sont probablement vos commentaires qui fourniront le bon éclairage.

En fait, cette réflexion m'est venue à l'esprit lorsque j'ai pris connaissance de la polémique autour du fameux party de Noël. À lire les différentes sources d'informations, les réactions sont mitigées. Certains trouvant scandaleux de dépenser autant pour une fête dans le contexte que l'on connait, d'autres calculant que 100 $ par employé pour une fête de Noël ce n'est pas exagéré.

Pour ma part, ce qui m'intéresse, en tant que gestionnaire c'est :

1- Prendre connaissance de la réaction de l'organisation dans ce dossier;

2- Me demander si cette fête et la réponse aux critiques sont en cohérence avec les valeurs de l'organisation.

La position de la CDPQ est la suivante :

« Pour la direction de la Caisse, un tel montant n'est nullement abusif compte tenu des efforts demandés aux employés au cours de la dernière année.

"De grands changements ont été apportés en 2009 et nous avons demandé la mobilisation des employés. Pour nous, c'était un geste de reconnaissance", a dit le porte-parole de la société d'Etat, Maxime Chagnon »

Source: Presse Canadienne

Lorsque l'on consulte les valeurs qui doivent guider la Caisse, et ce, pour l'ensemble de leurs décisions/activités, on retrouve :

« Nos valeurs

Au cœur des activités

Les valeurs de la Caisse jouent un rôle important dans l’élaboration des stratégies d’investissement, le travail des équipes et le service à la clientèle. En fait, elles orientent toutes les pratiques d’affaires et sont au cœur des activités de la Caisse.


L’excellence, dans toutes les facettes du métier
C’est l’engagement des dirigeants et des employés à se dépasser et à viser un degré exceptionnel de réussite dans leurs domaines de compétence. À la Caisse, l’excellence passe par la formation continue, la valorisation du travail accompli et du dépassement, ainsi que l’adoption des meilleures pratiques.

L’éthique, une norme élevée
La nature des activités de la Caisse nécessite l’adhésion à des normes et à des critères élevés dans les pratiques d’affaires. C’est aussi, pour tout le personnel, un engagement à suivre les règles de conduite appropriées dans les relations avec les collègues, fournisseurs et partenaires, comme le prévoit le Code d’éthique et de déontologie de la Caisse.

L’audace, dans l’innovation et le dynamisme
En démontrant dynamisme et capacité d'innover, les équipes de la Caisse s’assurent de profiter au maximum de chaque occasion d’affaires et d’investissement. L’audace, c’est aussi leur capacité à assumer des risques calculés et à tirer des leçons des erreurs.

La transparence, par une communication claire
La transparence de la Caisse dans son rôle de gestionnaire de fonds, c’est la volonté de rendre compte fidèlement et régulièrement des pratiques suivies, des objectifs visés et des résultats obtenus.

Cela se traduit par la valorisation d’une communication claire avec toutes les parties prenantes :

  • le gouvernement du Québec, dont elle est le mandataire.
  • les déposants, en majorité des caisses de retraite et des régimes d’assurance publics et privés québécois qui lui confient la gestion de leurs fonds.
  • les participants aux régimes collectifs de retraite ou d’assurance de ses déposants.
  • les entreprises inscrites en Bourse et les sociétés privées dans lesquelles elle investit.
  • les clients, autres que ses déposants, pour lesquels elle administre ou gère des biens, surtout dans le secteur immobilier.
  • les employés de la Caisse et de ses filiales immobilières.
  • les partenaires avec lesquels elle conclut des ententes d’investissement.
  • les fournisseurs de biens et de services avec lesquels elle traite. »

Reproduction intégrale du site de la Caisse de dépôt et placement du Québec consulté le 27 janvier 2010:

Maintenant, la question à se poser :

Est-ce que le fait de faire ce type de fête, de cette façon dans le contexte de la polémique entourant les activités de la Caisse en 2009 est en cohérence avec les valeurs de cette organisation?

Et la réaction de la Caisse suite aux critiques?

Le défi de la cohérence organisationnelle n'est pas un défi de planification, c'est un défi quotidien dans l'exécution de milliers de petits détails qui façonnent notre quotidien. Réussir une telle cohésion nécessite une rigueur et une discipline de fer, mais, qui a dit que la route vers l'excellence était facilement carrossable?

Qu'en pensez-vous?

Comment évaluez-vous la cohérence de la Caisse par rapport à ses valeurs dans ce dossier?

 

Source de l'image: moyogo

 

lundi 25 janvier 2010

Ça va plus vite avec un diagramme FAST (functional analysis system technique)

Comme vous le savez, j’aime bien vous présenter, de temps à autre, des outils utilisés en amélioration continue et plus spécifiquement en optimisation des processus.

Aujourd’hui, j’aimerais discuter avec vous d’un outil très simple, mais non moins utile soit le FAST (functional analysis system technique).

Lorsque l’on prend la décision d’optimiser un processus, la plupart des organisations forment un groupe de travail afin de réaliser un atelier kaizen. Bien que chacun utilise des techniques similaires, mais différentes, la plupart débuteront par la cartographie du processus actuel. Cette cartographie représentera la façon dont ce processus est réalisé dans cette organisation.

Pour ma part, j’aime bien commencer avec un diagramme FAST. Le FAST permet de décomposer le processus entre ses différentes fonctions principales. L’avantage du FAST est que l’on ne décrit pas le processus tel qu’il est effectivement réalisé dans l’organisation, mais plutôt comment « l’homme de la rue » en décrirait les principales étapes.

Par exemple, quelles seraient, selon vous, les grandes étapes à réaliser afin d’obtenir une tasse de café? Le but est d’identifier ces étapes, de les présenter selon un ordre chronologique. Il est aussi possible d’éclater certaines étapes plus complexes afin de les détailler.

Avec un diagramme FAST il est possible d’aller plus vite en revenant à la base du processus. Le FAST permet aux participants, non seulement, de bien comprendre les principales étapes du processus à optimiser, mais aussi de visualiser rapidement les écarts entre le processus de base et la façon dont ce processus est réalisé dans l’entreprise.

Avec le diagramme FAST on va plus vite, car on accélère la compréhension du processus que l’on va optimiser!

En terminant, des exemples de diagramme FAST afin que vous puissiez le visualiser.

Exemples de diagrammes FAST:

FAST(1)

 Source du diagramme.

 

FAST(2)

 Source du diagramme.

 

samedi 23 janvier 2010

Suggestions de lecture semaine 25 janvier 2009

En ce week-end de fin janvier je participe à un colloque important organisé par mon employeur réduisant, du coup, le temps prévu pour la rédaction des suggestions de lecture hebdomadaires.

Ne voulant pas vous laisser en plan, je vous propose plutôt une version écourtée en espérant que vous ne m'en tiendrai pas rigueur. ;)

Mais tout d'abord, j'aimerais vous inviter à devenir fan de la nouvelle page du blogue du Gestionnaire Borg sur Facebook! Au menu, des primeurs sur les billets à venir, des liens supplémentaires liés au monde des affaires de la gestion ou du management, un forum où il vous est possible de me faire des suggestions de sujets ou d'amélioration du blogue, des discussions et plusieurs autres surprises!

Au plaisir de vous y retrouver.

..et voici vos suggestions de lecture de la semaine:

On discute souvent du fait que la Chine progresse rapidement du point de vue économique mais qu'en est-il de la qualité et de la valeur ajoutée de leurs produits? C'est ce dont il est question dans ce billet sur le blogue du Mouvement Québécois de la Qualité.

Sujet qui m'intéresse énormément, particulièrement ces temps-ci: la mise en oeuvre d'une démarche qualité en entreprise.

Deming revisité. Les 14 points essentiels du management et les sept maladies mortelles des entreprises.

Le tour de la question sur l'évaluation 360 degrés.

Est-ce la fin de Toyota?

Étant donné qu'il s'agit d'une édition écourtée, j'aime bien l'idée de suggestions de lecture à l'intérieur des suggestions de lecture...De bien belles idées sur plusieurs sujets d'intérêt.

Vous avez un billet à partager qui serait d'intérêt pour le lectorat de ce blogue, n'hésitez pas à m'en faire part, il pourrait faire partie des suggestions de lecture!

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Bonne semaine!!!

jeudi 21 janvier 2010

Pourquoi valoriser le multitasking puisqu'il nous rend inefficace?

multitâche

« Le “multitasking” est un des grands sujets de l’organisation du travail aujourd’hui. Il s’agit de la capacité présumée (et érigée en nécessité) pour les collaborateurs de faire plusieurs choses à la fois. Le phénomène du social media et la multiplicité des flux d’information auxquels sont exposés les collaborateurs ne fait que rendre de plus en plus centrale cette préoccupation.»

Cette superbe introduction n’est malheureusement pas de moi, elle fut écrite par Bertrand Duperrin il y de cela…un an déjà. Pourtant, elle est, pour ma part, d’une brûlante actualité. Nous vivons à une époque où les réseaux sociaux, les logiciels, les «smartphones», etc. génèrent des flux d’informations qui nous interpellent constamment. Par exemple, en ce qui me concerne il est possible de me joindre par l’entremise d’au moins trois numéros de téléphone, un de fax, six adresses courriels, quatre réseaux sociaux et j’en passe. Ces canaux de communications créent des flux d’informations auxquels sont associées plusieurs alertes.

Parallèlement à ce phénomène, la productivité, le multitasking et l’efficacité sont de plus en plus valorisés. Ces possibilités de communiquer facilement et rapidement augmentent les attentes de notre réseau à obtenir des réponses rapides de notre part. Le temps s’écrase, rétréci. Tout s’accélère.

Le multitasking étant valorisé, notre premier réflexe est de tenter de tout gérer à la fois. «Si les autres y arrivent, j’y arriverai aussi!» se dit-on.

Lorsque vient le temps d’écrire un billet pour ce blogue, je m’assieds devant l’écran de l’ordinateur. Pendant que je fouille le Web à la recherche d’idées, je reçois des courriels, Tweetdeck ne cesse de m’interpeller pendant que mon BlackBerry vibre de temps à autre. Je semble très efficace, mais le suis-je vraiment? Bref, a-t-on raison de tant valoriser le multitasking?

Au moment où je suis à jongler avec ces questions, je tombe sur ce billet de Christian Roy Le texte résume les concepts importants de la méthode GTD (Getting Things Done). Je connaissais cette méthode, mais je ne m’étais jamais réellement arrêté à en comprendre les principes.

Voici un extrait du texte de M. Roy qui a particulièrement attitré mon attention :

 

« 1. La dualité entre la puissance de notre cerveau et son incapacité à faire deux choses à la fois. Allen nous dit que nous sommes beaucoup plus efficaces dans notre travail intellectuel en se donnant le moyen de se concentrer sur une activité à la fois. Il suggère qu’on est non seulement plus productif, mais également plus détendu (ce qui engendre un cercle vertueux, parce que plus productif lorsque plus détendu), en mettant toute notre énergie sur une action à la fois, sans être tracassé par «le reste», le choix de ce qu’on fera après, ou ce qui nous préoccupe parce qu’on sait que ça doit être fait, sans l’avoir géré. En utilisant les outils proposés, en mettant tout ce qui nous préoccupe par écrit, dans un système fiable auquel nous sommes convaincus de référer par la suite, on peut entrer dans un état d’esprit qui permet de travailler à notre potentiel maximum, en étant hyper-productif sans voir le temps passer »

Ainsi, selon cette analyse, non seulement le multitasking est à proscrire, mais en plus il générerait un stress supplémentaire, créant un cercle vicieux d’improductivité.

À la lumière de ce constat, j’ai pris la résolution de devenir monotasking. Au moment d’écrire ces lignes, mon logiciel de courriel est fermé, mon cellulaire est dans une autre pièce et mon tweetdeck est aussi fermé. Je me concentre sur la rédaction de ce billet. Les autres tâches attendront.

Selon ce mode de fonctionnement, voici dorénavant comment sera organisée ma journée.

1- Révision des objectifs de court terme, de moyen terme et de long terme;

2- Révision du plan d’action permettant de réaliser ces objectifs;

3- Priorisation des tâches de la journée en fonction des points #1 et #2. La priorisation sera effectuée selon la grille suivante : 40 % en fonction de l’échéancier – 60 % en fonction de la valeur ajoutée de la tâche sur la réalisation des objectifs;

4- Réservation de plages horaires afin de traiter les messages (courriels, flux, etc.)

5- Création de la liste de tâches;

6- Réalisation des tâches selon l’ordre établi.

Note : Il est important de demeurer concentré sur la tâche en cours de réalisation si une idée ou une préoccupation liée à une autre tâche émerge, je la note afin de ne pas l’oublier. Une fois ma tâche en cours terminée, je puis traiter cette information et l’insérer dans la séquence de tâches à effectuer le cas échéant. J’essaie de mettre en application ce que Christian Roy appelle le «mindsweep» :

« 8. L’inventaire des préoccupations (le mindsweep): il s’agit de mettre par écrit, dans un système auquel on a confiance, l’ensemble de nos préoccupations, projets, tâches, idées, etc. Si ce n’est pas fait, chacun de ces items, si petit soit-il, reste une «ficelle pas attachée» qui gruge de l’énergie et de l’attention. En pratique, c’est vrai que cette habitude est une bonne façon d’arriver à se concentrer sur une tâche à la fois… ce qui est assez difficile quand on doit conserver toutes ses préoccupations en «mémoire vive».»

De cette façon, je devrais être plus efficace, mais aussi….plus détendu!

En terminant, certains pourraient alléguer que ma réaction est tout simplement symptomatique de la génération à laquelle j’appartiens. Étant un X je suis peut-être génétiquement incapable de fonctionner en mode multitâche. Il paraît que la génération C, elle, l’est. À ce sujet, je laisserai Bertrand Duperrin répondre à cet argument :

«La nouvelle génération (mais un certain nombre d’anciens également) est capable de faire des aller et retours entre différentes tâches de manière très rapide, ce qu’on traduit à tort comme la capacité à être multitâche. Ces personnes sont capables de transférer attention et énergie d’un sujet à un autre de manière très rapide, sans qu’ils soit pour autant vrai qu’ils les adressent conjointement. Le multitasking est donc plutôt la capacité à switcher rapidement.»

Pour votre part, comment organisez-vous votre travail et la gestion de ces flux multiples?

Êtes-vous multitâches ou monotâche?

 

Source de l'image: DTC Master Crew

lundi 18 janvier 2010

Utilisation des lipdubs pour les entreprises

lipdub

Les lipdubs d’entreprises sont-ils encore des lipdubs ou plutôt une nouvelle forme de publicité?

C’est la réflexion qui m’est venue à la suite de la lecture de ce texte, particulièrement la phrase suivante :

« … il y a fort à parier que nombre d'entreprises voudront encadrer l'œuvre “spontanée” de leurs employés, quitte à en créer de toutes pièces. »

La question mérite d’être posée, ne serait-ce qu’en raison de la présence de guillemets autour du mot spontanée, le journaliste ayant lui-même sous-entendu le problème.

Pourquoi?

Reprenons la définition du terme lipdub pour y voir plus clair.

« Réalisées plus particulièrement dans le milieu de la communication, ces vidéos cherchent généralement à témoigner de la créativité et de la bonne humeur qui règnent dans une équipe ou une entreprise. Elles peuvent être associées à une volonté de créer du buzz afin de bénéficier d'une promotion gratuite grâce à l'engouement actuel pour la vidéo sur Internet ou à une volonté de créer des liens entre les participants. »

Source : Wikipédia

J’avoue avoir été surpris par cette définition. Je m’attendais à ce que la définition fasse ressortir le caractère spontané, informel, non encadré du lipdub. En tout cas, telle est la façon dont je concevais la chose.

Le « buzz » crée par les lipdubs n’est-il pas directement lié au fait qu’il ne s’agit pas d’une activité de promotion/publicité officielle de la part de l’entreprise en question? S’il s’agissait de publicité traditionnelle, la réaction des internautes serait, à n’en pas douter, différente.

En ce sens, je suis plus en accord avec la définition initiale suivante :

« Le lipdub est une création spontanée d’internautes, qui se sont découvert cette joie de doubler une parole, devant leur webcam. Ils ont mené leur économie propre, d’échange, copie, partage de cette petite émotion qui consiste à se montrer aux autres en chantant, pendant des années. »

Source : http://www.meilcour.fr/www/lipdub-rendre-csar.html

À la suite de ce mouvement de la part d'internautes, le concept s'est élargi pour englober des étudiants, des travailleurs, etc.

Il y a donc un réel danger d’utiliser le lipdub comme outil publicitaire, car :

  • 1- Ce faisant, à mon sens, ce n’est plus un lipdub, car il y a eu amputation du caractère spontané;
  • 2- Le fait de laisser croire qu’il s’agit d’un réel lipdub alors que ce n’est pas le cas risque de déchaîner les foudres des internautes si le pot aux roses est découvert ce qui créera l’effet inverse à celui recherché.

Dans sa forme originale, le lipdub présente donc les mêmes caractéristiques que le WEB 2.0 du point de vue des entreprises. C’est-à-dire que l’on ne contrôle ni le message ni les réactions occasionnées par celui-ci. Pour ma part, je n’y vois aucun problème, bien au contraire, mais avouons que la majorité des gestionnaires et entrepreneurs ne l’envisage pas de cette façon.

Le lipdub dans sa forme « spontanée » présente plusieurs avantages pour les entreprises.

Je mets le mot "habituellement" entre parenthèses, car ne contrôlant pas le message il y a évidemment un risque que ce ne soit pas le cas…

Finalement, il y a une mise au point importante à faire, car le lipdub a été, au cours des derniers mois, passablement populaire et donc, très utilisé/exploité. À tel point que la majorité des tweets que j’ai vus passer ces dernières semaines sur la question allait dans le sens d’un essoufflement du concept, les gens s’en étant lassés. C’est donc une tendance à prendre en considération.

J’attends, bien sûr, vos commentaires sur la question.

Source de l'image: tchuntfr

samedi 16 janvier 2010

Suggestions de lecture semaine du 18 janvier 2010

Semaine fort chargée que celle qui vient de se terminer. Semaine qui m'a permis de participer à Focus 20, qui est un:

« Réseau de professionnels du Web et de chefs d'entreprise exploitant ou souhaitant exploiter des applications Web 2.0 pour le développement d'affaires. »

J'ai vraiment adoré mon expérience car les organisateurs de l'événement ainsi que les participants sont ouverts d'esprit, généreux et ce sont des véritables passionnés. J'y ai rencontré plusieurs personnes avec lesquelles j'échangeais depuis quelques temps sans avoir eu l'occasion de les rencontrer.

Merci à Dany Paquin pour nous avoir livré un témoignage plus qu'éloquent. En outre, je vous invite à visiter les blogues de Mario Asselin, ec20.ca, Multilabadie et de Aryane pour de plus amples détails sur cette soirée.

Encore une fois, merci pour l'accueil chaleureux.

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Maintenant, c'est le moment de vous préparer une bonne tasse de café afin de pouvoir prendre un temps d'arrêt et lire les suggestions de lecture de cette semaine.

Débutons notre tour d'horizon en nous demandant quelles seront les grandes tendances et les nouveautés en matière de formation pour 2010.

Dans la même lignée, prenez connaissance des dix tendances sur le marché des logiciels pour 2010.

Mais 2010 n'amène pas que des tendances, la nouvelle année amène aussi son lot de nouvelles lois dans le domaine du droit du travail.

 

« Lorsqu'on aura compris que le bien-être des employés au travail, lié notamment à la possibilité d'apprendre tout au long de la vie, est un réel levier de performance permettant la différenciation par rapport à la concurrence alors un grand pas aura été fait. »

C'est la conclusion d'un billet intitulé: « Google fabrique des employés 2.0 ». On y discute de Google mais aussi de mobilisation des ressources humaines, de management et de satisfaction au travail

Dans un billet plein de questionnements, Bertrand Duperrin s'interroge sur la possibilité que la mesure de la charge de travail devienne le problème du siècle.

Saviez-vous que la loi des rendements décroissants s'applique aussi à la relation entre le le temps passé sur le net et le bonheur?

Explication des syndromes de démotivation au travail.

Un billet grinçant, pas vraiment à l'avantage des gestionnaires mais qui m'a bien fait sourire. On y énonce les Lois de management des entreprises.

En terminant, si vous avez de l'intérêt à écouter le fondateur de Virgin, M. Richard Branson, veuillez prendre note qu'il sera à Montréal le 16 février prochain.

« Au cours de cette conférence, M. Branson partagera les stratégies entrepreneuriales qui ont mené au succès de Virgin à travers différents thèmes entourant notamment les nouvelles occasions d'affaires, la gestion des ressources humaines, l'économie mondiale, le marketing et l'innovation. »

Pour plus de détails, c'est par ici.

Bonne semaine!!

Vous avez un billet à partager qui serait d'intérêt pour le lectorat de ce blogue, n'hésitez pas à m'en faire part, il pourrait faire partie des suggestions de lecture!

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Mots clés Technorati :

jeudi 14 janvier 2010

Le gestionnaire du futur sera-t-il humain?

roobot vs human 

Depuis mon adolescence, je suis un grand amateur de romans, particulièrement ceux de science-fiction et de fantastique. Ainsi, je me suis régalé de plusieurs histoires mettant en vedette des robots ou, encore mieux, des supra ordinateurs devenant si puissants qu’ils en venaient à surpasser les humains. Isaac Asimov étant passé maître dans ce type de scénario.

Début 2010, la réalité dépasse-t-elle la fiction? Sommes-nous à la croisée des chemins? Pouvons-nous maintenant affirmer qu’il est préférable de se fier aux modèles mathématiques et aux ordinateurs afin de prendre des décisions y compris les décisions de gestion?

C’est pourtant la réflexion qui nous assaille l’esprit à la suite de la lecture du texte : « The Future of Decision Making: Less Intuition, More Evidence » écrit par Andrew McAfee paru sur le site du Harvard Business Review.

La démonstration de McAfee est éloquente. Son argumentation démontre que, même si l’intuition humaine est très souvent efficace, elle l’est moins que l’utilisation des faits, de la connaissance et de la science lorsque vient le temps de prendre des décisions.

D’ailleurs, toujours selon McAfee, que nous apprennent les recherches sur l’intuition :

  • Que le temps requis pour acquérir une bonne intuition est très long;
  • Que certains domaines sont plus propices à l’utilisation de l’intuition que d’autres;
  • Que l’efficacité de l’intuition est inconstante;

À cet égard, il est intéressant de constater que même les experts dans un domaine précis, lorsqu’ils émettent une opinion d'expert, offrent une performance variable tandis que cette même connaissance, intégrée dans un modèle mathématique ou un logiciel est largement supérieur.

  • Que l’être humain est enclin à se faire une idée rapidement;
  • Qu’il nous est difficile de savoir objectivement d’où nous viennent nos idées. D’une réelle connaissance ou d’un biais pernicieux?

Vous doutez de l’avantage de l’intellect sur l’intuition?

«But aren't there at least as many areas where the humans beat the algorithms? Apparently not. A 2000 paper surveyed 136 studies in which human judgment was compared to algorithmic prediction. Sixty-five of the studies found no real difference between the two, and 63 found that the equation performed significantly better than the person. Only eight of the studies found that people were significantly better predictors of the task at hand. If you're keeping score, that's just under a 6% win rate for the people and their intuition, and a 46% rate of clear losses.»

Ainsi, maintenant que la science nous permet d’intégrer nos connaissances à l’intérieur d’algorithmes, de modèles mathématiques et de logiciels. Maintenant que les processeurs sont en mesure de traiter cette information, il appert que ces techniques sont largement plus efficaces que le raisonnement humain et encore plus de l’intuition.

«Over time, we'll get more data, more powerful computers, and better predictive algorithms. We'll also do better at helping group-level (as opposed to individual) decision making, since many organizations require consensus for important decisions. This means that the 'market share' of computer automated or mediated decisions should go up, and intuition's market share should go down. We can feel sorry for the human experts whose roles will be diminished as this happens. I'm more inclined, however, to feel sorry for the people on the receiving end of today's intuitive decisions and judgments.»

De ce fait, comme l’exprime McAfee y a-t-il encore un avenir pour les gens de terrain? Les prochains emplois seront-ils exclusivement réservés aux scientifiques (ceux qui feront évoluer les modèles) et les informaticiens (ceux qui créeront les logiciels permettant de coder les modèles et de générer des réponses/décisions)?

Dans un tel environnement, quel sera l’avenir du management et des gestionnaires?

La première hypothèse qui me vient à l’esprit est que, dans un scénario comme celui-là, je vois un très bel avenir aux spécialistes en ressources humaines. La gestion des ressources humaines a toujours été considérée comme une discipline plus «molle» donc moins quantifiable, modélisable. Par contre, les disciplines plus «dures», telles la finance ou la gestion de la production, par exemple risquent de se modifier de façon substantielle.

Les auteurs de science-fiction étaient-ils en fait…des….prophètes?

Êtes-vous en accord avec les conclusions de McAfee?

Et si oui, selon vous, quelles en seront les conséquences sur la gestion des organisations?

Source de l'image: Łukasz Strachanowski

 

lundi 11 janvier 2010

Méli-mélo de sujets assujettis à la gestion

smarties

À la recherche d’un sujet pour le billet du jour, je feuillette différents magazines auxquels je suis abonné. J’ai de la difficulté à identifier un sujet qui mériterait un texte de cinq cents mots bien tassé, mais je trouve plusieurs petites informations intéressantes à vous communiquer. Par contre, je ne suis pas vraiment chaud à l’idée de publier plusieurs billets de cent mots chacun.

Qu’à cela ne tienne, pourquoi ne pas faire un méli-mélo de plusieurs informations intéressantes? Je sais bien que ce n’est pas l’idéal d'un point de vue SEO, mais, après tout, il n’y a pas que ça dans la vie!

Allons-y donc.

Le premier sujet concerne Stanley Bing et la dernière édition de « Executricks : How to Relax Without Getting the Axe » ou si vous préférez comment relaxer au travail tout en évitant de passer pour un fainéant.

  • Voici donc les cinq conseils pour y arriver :
  • Déléguez certaines tâches;
  • N’hésitez pas à vous absenter;
  • Profitez des occasions agréables;
  • Soyez décidé;
  • Soyez là au moment opportun

Pour consulter son blogue : www.stanleybing.com

Source : Journal Les Affaires édition du 19 décembre 2009 au 8 janvier 2010, p. 30

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Qu’est-ce qui, selon-vous retiendra le plus l’attention de la population et des politiciens au cours des prochaines années?

C’est la question que la firme McKinsey a posée à 1179 cadres de plusieurs pays en leur laissant le choix entre 15 énoncés.

Réponses :

  • 94 % : La rémunération de la direction;
  • 93 % : L’opposition à la libéralisation du commerce;
  • 91 % : Les pertes d’emplois liées à la délocalisation;
  • 79 % : Les programmes d’avantages sociaux et de retraite

Source : Revue Commerce, édition de décembre 2009

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Dans un texte daté du 30 novembre, Henry Mintzberg propose, non pas de repenser la rémunération variable des hauts dirigeants de sociétés publiques, mais bien de les éliminer.

Mintzberg est très critique envers ces gestionnaires. Voici les grandes lignes de ses observations :

  • 1- Ils jouent avec de l’argent qui ne leur appartient pas;
  • 2- Ils reçoivent de l’argent non pas lorsqu’ils réussissent, mais quand il y a semblant de réussite.
  • 3- Même quand ils perdent, ils reçoivent de l’argent. C.-à-d. Parachute doré.
  • 4— Certains arrivent même à être payés avant même que l’on puisse évaluer leur travail. Par exemple lorsqu’un haut dirigeant réalise une fusion ou une acquisition. Le bonus étant versé avant même que l’on puisse évaluer le succès de l’opération.
  • 5- Finalement, il y en a même qui réussissent à se négocier un bonus simplement du fait qu’il demeure en poste!

Disons que Mintzberg n’a pas été très tendre envers les hauts gestionnaires. Peut-être qu'il y en a parmi ses anciens étudiants, qui sait……

Source : MIT Sloan Mangement Review

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Finalement, il semblerait que la situation des baby-boomers soit présentement difficile, étant pris en sandwich entre leurs parents vieillissants et leurs enfants. J’avoue qu’en tant que membre de la génération X, la génération au futur sombre, voire, inexistant, j’ai de la difficulté à être spontanément empathique……

Source : Cyberpresse

Bonne semaine.

Source de l'image: Jon McGovern

 

samedi 9 janvier 2010

Suggestions de lecture semaine du 11 janvier 2010

Tout comme moi vous êtes de retour au travail après le congé des Fêtes? Et puis, ça s'est bien passé? Les résolutions tiennent le coup?

Les blogueurs d'affaires eux me semblent encore en train de digérer la dinde et les pâtés car peu de billet furent publiés cette semaine dans le domaine de la gestion.

Allons, c'est terminé les vacances! Ne reste déjà plus que 51 semaines à 2010, on se réveille. ;) On a hâte de vous lire!!

Malgré tout, j'ai tout de même réussi à vous dénicher des billets intéressants.

C'est toujours fascinant de lire l'évolution du débat sur la gestion des ressources humaines en Europe dans la foulée de la crise chez France Télécom. À ce sujet, je vous invite à lire ce billet qui pose un regard critique sur les modes d'évaluation, notamment, chez IBM. De plus, pour un bon résumé de la situation générale, c'est par ici. 

La critique envers le management est tellement profonde que la critique s'est étendue à l'encontre des écoles de gestion.

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«En matière de gestion des ressources humaines, il serait tellement plus productif pour les directions d’entreprises d’arrêter de faire le grand écart entre les valeurs affichées et la réalité des pratiques.»

Cette citation, plus que pertinente,  provient d'un billet fort intéressant sur l'importance d'avoir une vision à long terme lors d'une crise.

Le modèle Triple impact en gestion des risques.

Si vous recherchez de bons bouquins, visitez le lien qui suit afin de prendre connaissance des «100 best business books of all time».

Sortons un peu du sujet du management pour vous partager un billet très complet sur l'optimisation de votre site sur Google. C'est toujours utile de maitriser ces concepts.

Pour un aperçu des différents éléments d'un système qualité, je vous invite à lire le billet: Le fil rouge de la qualité.

Vous n'avez pas eu le temps de lire le bouquin «Gardez les meilleurs»? Qu'à cela ne tienne, en voici une présentation.

En terminant, je vous laisse avec sur une réflexion concernant les nouveaux défis du management à l'heure du virtuel.

Bon week-end!

Vous avez un billet à partager qui serait d'intérêt pour le lectorat de ce blogue, n'hésitez pas à m'en faire part, il pourrait faire partie des suggestions de lecture!

Pour plus de liens en cours de semaine, suivez-moi sur Twitter!

jeudi 7 janvier 2010

La fascination des gestionnaires pour les objectifs est-elle dictée par la facilité?

easy

En novembre dernier, je publiais un billet où je critiquais le culte de la gestion par les résultats. Vous savez, ce fameux équilibre entre le processus et les résultats ou, si vous préférez, entre le «quoi» et le «comment».

Généralement, lorsque le gestionnaire à une forte propension à valoriser les objectifs et les résultats c’est malheureusement au détriment du «comment»….donc, du processus. Sans jeu de mots, mon objectif en écrivant ce billet était de mettre de l’avant l’importance, voire la primauté, à mon sens, du processus sur le résultat.

En poussant la réflexion un peu plus loin ne pourrions-nous pas affirmer que la gestion par objectifs est en fait un management trop facile?

C’est en tout cas la question que se pose Benoit Arnaud à la lecture de cet article publié par Le Monde.fr qui fut écrit par Aurélien Acquier professeur à l’ESCP.

M. Arnaud présente, sur son blogue, les extraits du texte de M. Acquier qui l’amène à se poser cette question, j’en reproduis ici une partie aux fins de discussion :

«La logique sous-jacente au management par objectifs est simple : il est souvent plus simple de définir ce que l’on attend que la manière de l’obtenir. Ne pouvant définir « la » bonne manière de conduire l’activité, en particulier lorsque les projets ou métiers deviennent trop complexes, il est plus simple et plus responsabilisant de s’entendre sur des objectifs et de laisser aux opérationnels le soin de s’organiser pour y parvenir. Si ces objectifs sont atteints, récompensons les individus à l’aide de primes, s’ils ne le sont pas, sanctionnons-les.»

La question mérite d’être posée. En effet, il y a, présentement, prépondérance des systèmes de gestion axés sur le «quoi». Est-ce effectivement un mode de gestion trop facile? Est-ce justement parce que c’est plus simple de gérer de cette façon que c’est un système plus répandu ou y a-t-il d’autres raisons pouvant expliquer cette situation?

Clairement, la primauté du «quoi» est synonyme de gestion à plus court terme. L’organisation recherche des résultats rapides. De ce fait, pourrions-nous penser que les entreprises publiques (cotées à la bourse) sont plus susceptibles d’adhérer à cette philosophie de gestion puisque soumises au diktat de l’actionnaire et de son dividende trimestriel?

Ou encore, d’un point de vue plus micro. Si c’est effectivement plus simple de gérer de cette façon est-ce par paresse que les gestionnaires souscrivent à ces pratiques ou bien est-ce un manque de formation, de compétence de la part des cadres?

Évidemment, je formule des hypothèses. Peut-être-vous en accord ou complètement en désaccord avec celles-ci. Pire, peut-être êtes-vous sceptique face au postulat de base selon lequel la gestion par objectifs est…..trop facile.

Exprimez-vous sur la question.

Qu’en pensez-vous? En tant que gestionnaire ou bien comme employé/professionnel ayant à «vivre» dans un certain système de gestion.

Quel est le vécu dans votre organisation?

Au plaisir d’en discuter avec vous.

 

Source de l'image: Jason Gulledge

 

lundi 4 janvier 2010

Le Gestionnaire Borg: Bilan de l'année 2009

2009

Les vacances des Fêtes se terminent aujourd'hui et ma batterie est maintenant complètement rechargée afin que je puisse m'attaquer aux nombreux défis et projets qui m'attendent en 2010. J'espère qu'il en est de même pour vous.

Mais avant de se tourner vers 2010, il est nécessaire de regarder le chemin parcouru ces douze derniers mois. Quelle fut l'évolution de ce blogue? Quels sont les succès? Les déceptions?

Et bien, en 2009 Le Gestionnaire Borg ce fut:

  • 150 billets
  • 16955 visites;
  • 24553 pages vues;
  • 66% de nouvelles visites;

Le trafic organique de Google représente 40% des visites. L'indexation et le nombre de billets commencent à porter fruit.

Les dix billets les plus populaires furent:

Le diagramme d'Ishikawa

Votre système de ressources humaines est-il....cohérent?

L'importance des ressources humaines en temps de crise.

Entretien d'embauche: L'erreur à ne pas faire.

Mobilisation et coupures de postes: Deux concepts réconciliables?

Sept conseils pour augmenter la performance de vos employés.

La fameuse génération Y

Liste des comptes Twitter québécois dans les domaines de la Gestion - Management et des Ressources humaines

La transformation des vœux pieux et des bonnes intentions en résultats réels.

Les enjeux actuels dans le domaine de la GRH.

 

Paradoxalement se sont les suggestions de lecture qui sont les moins populaires, mais lorsque je questionne les lecteurs sur ce qu'ils aiment sur le site se sont justement les suggestions de lecture qui sont citées comme étant apprécié.

Par contre, clairement, l'utilisation de Twitter afin de suggérer des liens vient diminuer d'autant la pertinence de rédiger des suggestions de lecture. Je compte poursuivre en 2010 mais il faudra réévaluer le tout à mesure que le micro-blogging se démocratisera.

Voilà donc pour le bilan 2009, nous sommes maintenant en mesure de nous projeter pleinement en 2010!

Sans évidemment révéler les détails des principales surprises que je vous réserve pour cette année en voici tout de même les grandes lignes.

Développer davantage la communauté et l'interactivité.

...car telle est la philosophie Borg non?

Remarquez que je réalise que c'est tout un défi. Le Gestionnaire Borg n'est pas un blogue d'actualités, d'humeur ou d'opinions qui sont des types de blogues où les commentaires y sont plus nombreux.

Je lis énormément de blogues sur la gestion et le management et force est de constater que ce ne sont pas des blogues où les commentaires sont légions. Pourtant, je crois qu'il serait extrêmement intéressant de pouvoir discuter de problèmes de gestion, sans bien sûr, personnaliser le débat.

Les consultants en gestion sont nombreux, preuve qu'un marché existe. Pourtant, de simples échanges entre professionnels d'un réseau et d'une communauté pourraient rapidement faire émerger des pistes de solutions.

Je poursuivrai donc mes efforts, en 2010, afin de développer davantage cette communauté et ces échanges.

Réaliser le déménagement sous WordPress.

On a tous nos petits dossiers en suspens qui le demeurent trop longtemps à notre goût. Ce déménagement représente le mien. En fait, je bloque sur les thèmes, je n'arrive pas à me décider comme si c'était la plus grande décision de ma vie. Ou bien c'est tout simplement que les thèmes WordPress c'est comme les céréales, quand il y a trop de choix, c'est encore plus difficile de se décider.

Bref, c'est en 2010 que ça va se passer. Si je n'avance pas, veuillez SVP m'inonder de courriels de plaintes, ça m'aiderait.

Collaborer davantage sur d'autres sites et publier des billets rédigés par des invités, blogueurs ou non.

Percer le TOP 10 des blogues d'affaires au Québec.

Si l'on observe le palmarès TLMEB j'ai réussi à demeurer entre la 13e et la 20e position pour la grande partie de l'année. Viser le TOP10 m'apparait donc défiant et réalisable. Certains répliquerons que ces palmarès ne sont pas importants et patati et patata...c'est vrai et....faux en même temps. Pour ma part c'est une source de motivation supplémentaire afin de publier régulièrement des billets. À preuve, avant de quitter pour les vacances des Fêtes je me retrouvais en 13e position pour dégringoler en 21e position en date du 3 janvier 2010. Tout ça durant une période où je n'ai rien publié. Pour écrire 150 billets par année il faut quelques carottes se retrouvant à des endroits stratégiques. Et puis, qui blogue pour ne pas être lu?

;)

Pour le reste, je vous laisse le découvrir au fur et à mesure...

Si vous avez des commentaires ou des suggestions, vous êtes, comme toujours, les bienvenues.

D'autre part, si vous avez de l'intérêt à contribuer au Gestionnaire Borg, n'hésitez pas à communiquer avec moi.

On se retrouve le 7 janvier pour la poursuite du programme habituel.