lundi 18 avril 2016

Il y a quelqu'un?

Voilà déjà dix-huit mois...

Dix-huit mois que je ne suis pas passé par ici. Y écrire, bien sûr... J'y suis bien passé de temps à autre. Pour voir si vous veniez y faire un tour, vous aussi. Pour voir ce que vous y lisiez, constater vos intérêts du moment. C'est toujours impressionnant de réaliser que des billets qui datent de plusieurs années trouvent encore leur pertinence. C'est cet achalandage qui m'a toujours empêché, retenu, de fermer le blogue. De tirer un trait définitif sur cette aventure. Ça et cette petite voix qui me soufflait sporadiquement à l'oreille que ça serait bien de réinvestir cet espace. Que l'on y a connu du bon temps, eu des échanges constructifs, des discussions enrichissantes, des idées intéressantes et que j'y ai fait la connaissance de personnes avec qui j'ai encore la chance d'échanger à ce jour. Des gens que je n'aurais probablement jamais eu l'occasion de croiser autrement.

Remarquez que je n'étais pas vraiment absent non plus. Je suis toujours, et peut-être même davantage, tout aussi passionné par la gestion qu'auparavant. Ainsi, le compte Twitter, la page Facebook et mes autres comptes de réseaux sociaux n'ont cessé de vous entretenir d'articles sur mes sujets de prédilection. Ma veille étant toujours aussi active avec, ces derniers temps, une emphase plus marquée sur l'innovation qu'à l'époque.

Alors, pourquoi avoir délaissé le blogue dans ce contexte?

Simplement par manque d'inspiration. 

Comme je vous l'ai déjà dit dans un billet antérieur, ce n'est pas tant un manque d'idée comme tel, mais plutôt l'impression de redire la même chose, sous une autre forme, avec un prétexte différent, un contexte inédit, mais fondamentalement, le même message.

Les années n'ont pas diminué ce sentiment. La société est de plus en plus en mode accélérée. Les gestionnaires étant entraînés dans ce tourbillon et encore davantage sous pression. La pression d'être de grands leaders, de livrer rapidement des résultats, d'être efficace, rigoureux, inspirants, de prendre des risques, mais les bons risques, etc. En plus, en voulant se ressourcer, la littérature leur indique que si les gens ne performent pas au niveau espéré c'est de leur faute, que s'ils quittent l'entreprise c'est aussi de leur faute. Ce vortex pressurisé ayant comme effet de les pousser à rechercher encore plus qu'avant la solution rapide, la citation qui changera tout, la formule magique, le vaccin du succès. Loin de moi l'idée de les blâmer pour ce réflexe, il est tout naturel. 

Mais, vous comprendrez que mon réflexe à moi n'était donc pas d'écrire de nouveaux billets, mais plutôt de ressortir ceux de 2009, de 2010 ou encore celui-là de 2011! Ils sont non seulement toujours d'actualité, mais encore plus en phase avec l'époque actuelle.

Alors, je ne sais pas. 

Je ne sais pas si ce billet est le premier d'une longue série, celui de la renaissance de ce blogue. Je ne sais pas et, je ne désire pas créer d'attentes, mais qui sait....

Pour l'heure je suis très heureux d'être repassé vous voir. J'espère que tout va pour le mieux pour vous. Que vous avez trouvé l’équilibre souhaité. Que vous êtes passionné par ce que vous réalisez actuellement.

Pour ma part je vous dis: à la prochaine.




  

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