Deux nouvelles attirèrent mon attention en ce beau vendredi soir car elles concernent l’état psychologique des individus en période de récession économique. Ces mêmes individus qui travaillent actuellement au sein des entreprises. Ces mêmes individus qui font partie de vos équipes de travail. Ces mêmes individus qui sont vos gestionnaires.
Avouons que leur/notre état psychologique est une donnée à ne pas négliger et ce, autant du coté humain que du coté des affaires.
Cette pensée en amena une autre, puis une autre et c’est ainsi que mon esprit partie à la dérive. Je vous invite à me suivre dans ce billet…..volatil….
Je me doutais bien que l’humeur général n’irait pas en s’améliorant. À force de nouvelles plus déprimantes les unes que les autres; un peu gonflées artificiellement par la quête des cotes d’écoute; il faut ajouter de bien réelles situation de pertes d’emplois qui entrainent à leur tour un lot de problèmes économiques tout d’abord, puis sociaux, par la suite.
Puis je me suis inquiété davantage suite à une conversation avec une connaissance du domaine de l’assurance qui me mentionnait que son employeur avait augmenté significativement le budget d’indemnisation pour l’année 2009. Pourquoi? Tout simplement parce qu’il est prouvé qu’en période de crise économique le nombre d’accidents et de décès augmente. Les gens sont plus préoccupés, plus stressés et donc, moins vigilants, ce qui augmente drastiquement le risque qu’un accident survienne.
Puis je tombe sur cette nouvelle qui confirme mes appréhensions. L’anxiété gagne du terrain. Deux Britanniques sur trois (66%!), se disent plus anxieux qu’auparavant et un sur sept souffre d’anxiété profonde avec toutes les conséquences qu’une telle situation peut engendrer.
Puis, sur une note, plus rigolote (ça fait du bien!), je passe sur cette nouvelle. Il paraitrait que le moment le plus stressant de la semaine serait le mardi à 11h45. Pas à 11h46, ni même à 15h52, non, non, non…..à 11h45 pile le mardi. Encore plus drôle, il semblerait que les lundis, les employés lisent leurs courriels et surfent sur les sites de réseaux sociaux. Le mardi par contre, la semaine de travail reprend le dessus et c’est à ce moment que les employés sont tentés de supprimer leur pause déjeuner…….??!! Une petit conseil: Arrêtez de surfer sur le net et vous aurez le temps de manger le mardi! ;)
Mais bon, redevenons sérieux. Ces nouvelles mettent aussi en lumière la confusion qui peut exister entre les différents termes liés à l’état psychologique des individus. Les journaux, les blogues, le langage courant crée beaucoup de confusion à ce chapitre. Par exemple, la première nouvelle nous parle d’anxiété tandis que la deuxième mentionne des données sur le stress.
Anxiété vs stress. Quel est la nuance entre les deux?
Je ne suis pas du tout un psychologue, je ne prétend donc pas connaitre toutes les subtilités sur la question. Par contre, je crois que comme gestionnaire il nous importe de faire les distinctions et les nuances en la matière. En guise de conclusion à ce billet, je vous propose un petit aperçu des différents termes que j’ai puisé sur Wikipédia.
Au sens strict du terme la définition du stress ne comprend pas la réponse de l'organisme aux contraintes mais uniquement les contraintes elles même, par contre le terme "syndrome général d'adaptation" est approprié pour parler des réponses aux contraintes.
Biologiquement parlant le stress est une réponse de cet organisme pour maintenir l'équilibre biologique dans un état fonctionnel.
En psychologie, la notion de stress regroupe plusieurs notions :
le changement, la cause extérieure provoquant la réaction, l'agent stressant ; on peut désigner ceci par les termes de « contrainte » ou de « pression nerveuse » ; la réaction d'adaptation à cette contrainte, que l'on peut désigner par le terme « tension nerveuse ».On peut donc affirmer que le stress, c'est l'ensemble des réactions de l'organisme (positives ou négatives) à une demande d'adaptation.
Le mot angoisse regroupe plusieurs sens et définitions. En psychologie il désigne un état de mal-être qui se manifeste par une sensation ressentie au niveau du corps. L'angoisse n'est pas un signe psychopathologique en soi. Lorsqu'il est corrélé à d'autres signes, en psychiatrie, l'angoisse devient un symptôme qui est, soit associé à d'autres pour un former un syndrome, soit présenté de manière isolée. Dans certaines situations cliniques, une absence d'angoisse peut-être aussi alarmante qu'un excès ! En psychanalyse, l'angoisse est à la fois un concept métapsychologique dans la première topique puis, retravaillée dans la deuxième, et dès lors vue comme la manifestation clinique signal d'un conflit intrapsychique. En philosophie, le sujet a été traité par plusieurs auteurs et particulièrement l'existentialisme pour lequel elle prend la valeur d'un questionnement sur la condition humaine.
L'anxiété est pour la psychiatrie phénoménologique biologique et comportementale, un état d'alerte, de tension psychologique et somatique, en rapport avec un sentiment désagréable de peurs, d'inquiétude, voire d'autres émotions. Des manifestations physiologiques peuvent accompagner l'état d'anxiété : vertiges, nausées, palpitations, difficultés à respirer, contrition de la poitrine, transpiration. Néanmoins, quand les symptômes physiques sont très présents, on classe alors plutôt le phénomène sous l'appellation d'angoisse.
En psychiatrie le terme dépression du latin depressio[1]. , « enfoncement » désigne une maladie pour certains, ou un syndrome pour d'autres, dont la manifestation centrale est un état mental caractérisé par une lassitude importante, une dépréciation de soi, un pessimisme qui entraînent des perturbations importantes dans les rapports psycho-affectifs.
Le syndrome d'épuisement professionnel ou burnout est un syndrome d’épuisement qui fait partie des risques psychosociaux professionnels, consécutif à l'exposition à un stress permanent et prolongé. Ce syndrome est nommé Burn Out Syndrome chez les anglophones et Karōshi (過労死) ou « mort par la fatigue au travail » au Japon.
Image: Flickr
2 commentaires:
Ce post me rend anxieux !
Plus sérieusement, j'ai un pic d'anxiété lorsque je vois un chef passer dans le couloir, d'un autre côté ça me remotive ^^
Si cela vous remotive, il n'y a aucune crainte à avoir, vous gérez bien le stress occasionné par la vue d'un chef. Vous ne souffrez donc pas des pathologies présentées dans ce billet. héhéhé.....
;)
Merci d'être passé.
Au plaisir!
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