La température du week-end m’a donné le goût d’entreprendre le ménage du printemps. Vous ayant habitué à des billets de longueurs moyennes à longues j’ai accumulé, au fil du temps, plusieurs petites idées toutes simples que je désirais vous communiquer.
Ces sujets ne nécessitant pas nécessairement un billet de 600 mots elles étaient conservées sur les lignes de cotés. Mais, ménage du printemps oblige, c’est cette semaine que ça se passe! Je vide cette liste ce qui officialisera la semaine officielle des billets «légèrement plus» courts.
La première de ces idées provient de Denis Boucher Ph. D. Revenant du boulot j’écoutais M. Boucher à la radio. Son interlocuteur lui mentionnant les difficultés qu’il avait à suivre son programme d’entraînement, le Doc Boucher lui répondit :
« La différence entre toi et moi c’est que toi tu fonctionnes par motivation alors que moi je fonctionne par habitude. »
Cette phrase m’a fait réfléchir. Je ne sais pas si M. Boucher serait d’accord avec mon interprétation de la situation, mais, pour ma part, je fais aussi un parallèle entre émotivité et rationalité.
Mon constat est que nous sommes beaucoup trop émotifs. Les émotions sont importantes comme bougie d’allumage, mais peinent à maintenir un changement sur le long terme.
Par exemple, avoir l’intention d’amorcer un programme d’entraînement en raison du fait que l’on est exaspéré par notre surplus de poids amènera probablement la personne à débuter un tel programme. Puis, après quelques semaines, même quelques jours, il y a fort à parier que ledit programme sera abandonné. L’émotion initiale étant passée, ainsi s’en est allée la bonne résolution. La clé est de faire passer l’émotion du départ en action puis en habitude, en routine totalement intégrée à notre vie.
La majorité des études nous disent que pour effectuer un changement il est nécessaire de maintenir le nouveau comportement sur une période de 21 jours. Passé ce délai, dans la plupart des cas, le changement est intégré.
De plus, rien ne sert de procéder à plusieurs changements à la fois. C’est même plutôt déconseillé, car de trop nombreux nouveaux comportements risquent d’augmenter le niveau de difficulté et de créer de la confusion.
En cette matière, la technique des petits pas est la mieux appropriée. Vous avez une vision claire sur la destination finale, mais pour y arriver vous passerez par une série d’escales.
En résumé, pour effectuer un changement ou intégrer un nouveau comportement il est nécessaire de transformer la motivation initiale en habitude, en routine. Une fois le nouveau comportement intégré vous le répéterez sans effort, car il fait maintenant partie intégrante de votre vie.
Comme quoi l’amélioration continue n’est pas seulement utile aux organisations, mais aussi dans votre propre vie personnelle.
Source de l'image: Umang Dutt
2 commentaires:
Très intéressant !
Ça me fait penser à des études récentes qui disent que nous aurions tous un certain capital de discipline personnelle, qu'il faut répartir parmi nos projets.
Il faut donc faire des choix parce que changer demande beaucoup d'auto-discipline, ce qui rend d'autant plus sage de prendre la technique des petits pas. Comme on dit, il faut savoir choisir nos batailles, même quand c'est contre nous-mêmes...
Bonjour Cybèle,
Théorie intéressante.
Si vous retrouvez la référence à cette étude j'aimerais bien que vous me la fassiez parvenir, ça semble une piste intéressante.
Merci!
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