Il n’y a pas que la gestion dans la vie, c’est pourquoi je fais donc une légère disgression aujourd’hui afin de discuter un peu de hockey avec vous. Bon je le sais, nous sommes en plein mois d’août, il devrait théoriquement faire beau, nous sommes en pleine effervescence Olympique et je vous entretiens de……hockey! Mais que voulez-vous, on est fanatique ou on ne l’est pas et puis le cas Sundin est vraiment un cas particulier.
Donc, Mats Sundin. Joueur autonome depuis le 1er juillet, toujours sans contrat au moment d’écrire ces lignes, pire, on ne sait même pas s’il jouera au hockey pour la saison 2008-09, pire encore à mon avis, on ne sait pas non plus s’il a encore le goût de jouer hockey.
Toute la planète hockey est suspendue aux lèvres de Mats et de ses deux agents. Il ne se passe pas une journée sans que l’on écrive sur ce sujet, on va de spéculations en spéculations, puis, depuis quelques jours on sent que le ton change. De l’excitation nous passons à….de l’impatience voire de l’irritation. Nous sommes tous un peu tannés de ce dossier qui semble ne pas vouloir en arriver à une conclusion, fut-elle à Vancouver.
D’ailleurs, j’entends de plus en plus d’analystes dirent que nous ne devrions plus nous intéresser à ce dossier, que Sundin décidera bien de son avenir au moment qu’il lui plaira et c’est tout. C’est bien son droit après tout! Je ne suis pas tout à fait à l’aise avec cette position. Il n’y a pas que Sundin dans cette histoire, le sort de plusieurs est lié au sien et faire fi de cette réalité de la part du clan Sundin, me semble manquer quelque peu d’éthique et de professionnalisme…non? D’autant plus que je n’ai pas entendu les agents de Sundin mentionner cet aspect des choses. Tout semble tourner autour de Mats, il ne sait pas trop, il y songe, il devrait donner des nouvelles sous peu…etc.
Avant de présenter plus avant mon analyse une petite mise au point s’impose. Je ne suis pas dans le secret des dieux. Je dois me fier complètement aux informations données par le clan Sundin et des différentes équipes impliquées. Il est fort possible qu’une information capitale soit manquante et que celle-ci apporte un éclairage nouveau sur le dossier. Mon argumentation repose donc simplement sur les faits connus.
Donc, à ce jour, Mats est toujours en réflexion pour savoir s’il jouera la saison prochaine. Pouvez-vous bien me dire, qu’elles informations supplémentaires Mats obtiendra-t-il d’ici au début des camps d’entraînements qui l’aidera à prendre un décision? Qu’est-ce qui lui manque comme information? Je sais, je sais, c’est de son avenir qu’il s’agit et en fait il peux bien se décider le 15 septembre s’il le veux bien, même en février aussi, d’autres joueurs l’ont fait avant lui. En outre, il est encore dans une fenêtre où il serait en mesure de reprendre l’entraînement à temps pour être fin prêt pour le début de la saison, pourquoi lui mettre de la pression alors?
Mon point de vue : par professionnalisme, point. Par respect pour les autres joueurs de la ligue et pour les équipes intéressées par ses services. Combien d’équipe sont présentement en attente de la décision de M. Sundin afin de compléter leur alignement pour l’an prochain. Combien d’équipes jonglent avec l’idée d’attendre sa décision ou bien d’enclencher le plan B? Car si on va de l’avant avec le plan B, oublions Sundin car il n’y aura plus d’espace sous le plafond salarial. Combien de joueurs autonomes sont en attente de la décision de Sundin car leur offre de contrat est subordonnée, lié au sort de Sundin? C’est cet aspect des choses qui m’agace. Plusieurs bloggers parlent de l’effet domino du dossier Sundin.
Pendant ce temps M. Sundin réfléchit, pense, soupèse, analyse. J’espère sincèrement qu’il s’agit plutôt d’une stratégie de négociation qu’une réelle indécision. Par professionnalisme, respect et éthique il devrait se décider, le sort de trop d’individus est liés au sien pour qu’il puisse gérer cette situation en vase clos.
Le lien avec la gestion réside dans cet aspect des choses. Peu importe notre niveau dans l’organisation, il y a toujours des liens à faire entre notre situation personnelle, celle de l’organisation et même quelques fois celle de notre industrie. Il faut bien sûr, penser à nous mais aussi avoir à l’esprit que nos décisions ont des impacts sur d’autres individus. En tenir compte démontre notre sens de l’éthique et notre professionnalisme. En faire fi me semble fort inapproprié même lorsque notre nom est Sundin.
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