lundi 1 juin 2009

Les cinq pires raisons pour solliciter une promotion – Partie 1.

career

Après plusieurs années en tant que gestionnaire d’équipe rien ne m’attriste plus que de voir des gens solliciter des promotions pour les mauvaises raisons.

Le terme promotion est en soi positif. Si vous annoncez à votre entourage que vous avez obtenu une promotion, nul doute que chacun ira des félicitations d’usages.

Mais si, en fait, c’était plutôt une mauvaise nouvelle….?!?!

Malheureusement, dans certaines situations, c’est le cas et rien n’est plus déplorable, car après l’euphorie du moment, arriveront des jours plus difficiles.

Mais rassurez-vous, ce scénario cauchemardesque est facilement évitable. Il suffit simplement de solliciter une promotion pour les bonnes raisons.

Mais avant de vous les présenter, amusons-nous un peu afin de dresser la liste des trois pires raisons pour solliciter une promotion. Les deux dernières raisons feront l’objet de notre prochain billet.

1- Il y a un poste qui est disponible et c’est à mon tour!

Évidemment, cette phrase fait référence à l’ancienneté. Pour certaines personnes, le niveau hiérarchique devrait être directement proportionnel au nombre d’années passées au sein de l’organisation.

Si vous envisagez la gestion de votre carrière comme étant aussi passionnante que de faire le file d’attente à l’épicerie un dimanche soir je crois que vous faites erreur. Et ce, même si vous êtes régis par une convention collective qui a élevée l’ancienneté à titre de critère suprême.

«Faire son temps» et «attendre son tour» ne sont pas, à mon sens, des éléments dynamiques, positifs et mobilisateurs. En plus, ce faisant, vous vous éliminez vous-mêmes en vous retirant le contrôle sur votre propre destinée.

Prendre sa carrière en main demande d’agir, de se fixer des objectifs et de prendre les moyens pour les atteindre.

N’attendez plus, agissez!

 

2- Pour obtenir une augmentation de salaire.

Le traitement salarial est l’une des plus belles et tenace chimère du monde du travail. Le salaire n’est pas un objectif en soi. Pourquoi?

Tout simplement parce que nous passons, généralement, entre 30 et 45 heures par semaine au travail et ce, pendant 40 semaines par an. Probablement que vous êtes plus souvent avec vos collègues de travail qu’avec votre propre famille. Si le salaire est LE critère vous venez de faire l’acquisition de cinq grosses caisses d’ennui et vous venez de vous abonnez à vie au club de ceux qui: «attendent que les vacances arrivent».

Obtenir un meilleur salaire procure du bonheur mais seulement à très court terme. Par la suite, se sont d’autres éléments qui entres en ligne de compte afin que ce travail soit mobilisant et satisfaisant. (valorisation, défis, reconnaissance, etc.) Pensez à Maslow.

Pire, si ce nouveau travail ne vous plaît pas mais que vous l’avez accepté en raison du salaire, que se passera-t-il? Vous serez moins motivé, donc moins productif, donc moins performant et donc….il y a un risque réel que votre carrière en soit affectée.

C’est un pensez-y bien.

 

3- Je regarde ceux qui font ce travail et je serais fort probablement meilleur qu’eux.

Prenez garde a de telles réflexions car elle elle proviennent souvent d’une analyse partielle et subjective de la situation. J’ai souvent remarqué que de tels remarques sont teintées des préjugés que l’on possède à propos de nos collègues et/ou du poste en question.

Pour faire une bonne analyse de la situation il faut posséder une excellente compréhension du poste, de ses enjeux, des compétences requises et des objectifs à atteindre.

Ce n’est pas en côtoyant un collègue et en la regardant aller que l’on arrive à se faire une opinion sur son poste. Ce que l’on voit n’est que la pointe de l’iceberg.

Ce n’est pas parce que l’on a moins d’affinités avec tel ou tel collègue qu’il est pour autant incompétent.

Ce n’est pas parce que l’on est performant dans son poste actuel qu’on le serait dans celui de son patron.

Je comprends que des fois l’émotivité l’emporte mais un peu de rigueur et d’objectivité SVP…;)

 

Prochain billet: Les cinq pires raisons pour solliciter une promotion – Partie II.

 

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