La passion est un des sujets les plus souvent abordés lorsque vient le temps de parler du succès. Passion et travail sont les éléments de base de la majorité des histoires à succès. Nombre de livres en ont fait état, et de nombreux autres le feront encore.
J’ai déjà d’ailleurs abordé la question dans un billet consacré aux motivateurs.
Rien de neuf donc lorsque l’on aborde la question du recrutement en lien avec la passion. Si on est un adepte du tandem passion/succès, en tant que recruteur ou gestionnaire cherchant la perle rare, on tente de dénicher un candidat qui a cette passion, cette fougue pour le travail offert.
À tel enseigne, que de plus en plus, ces caractéristiques ainsi que les compétences, prennent le pas sur les connaissances. Le raisonnement étant qu’il est plus aisé, en utilisant la formation, d’améliorer le niveau de connaissance d’un employé. Mais insuffler la passion, des compétences relationnelles ou de l’empathie….c’est beaucoup moins évident, pas impossible mais plus difficile, vous en conviendrez aisément.
Par contre, pour bien des gens, ce discours sur la passion et le travail relève plutôt d’un cliché de plus en plus présent de le monde de la gestion. Un espèce de concept fourre-tout permettant d’expliquer une pléiade de problèmes non résolus ou d’échecs récents.
Mon propos est donc de vous illustrer très concrètement, via un exemple vécu, l’effet de la passion dans une situation de recrutement.
Étant à la recherche d’un employé pour un poste présentement vacant j’effectue une série d’entrevues afin de dénicher la perle rare. Je rencontre donc un candidat et lui pose une série de questions sur son CV, ses expériences de travail, sa perception du poste, ses réalisations, etc.
Le candidat semble amorphe, peu enjoué, répond de façon monocorde, bref, il est ennuyant et semble sans vie. En tant que recruteur ces signes sont importants mais il faut aussi y faire attention et ne pas tomber trop rapidement dans les préjugés et les évaluations hâtives. Je poursuis donc mon entrevue et le candidat continue sur le même ton. Disons que recherchant quelqu’un de motivé et de passionné je ne sens pas que l'on est loin du compte..
L’entrevue se termine, je remercie la candidat et lui offre son manteau. Le stress de la rencontre étant tombé, l’atmosphère est moins formelle. Je questionne le candidat sur la route à faire et la distance à parcourir. C’est ainsi qu’il m’informe qu’il n’est pas pressé car il débute ses vacances et qu’il part en voyage avec sa fille. Je le questionne sur sa destination…
Et là…..tout change…..même physiquement.
Il s’illumine, il rayonne, il sourit, il est quelqu’un d’autre.
Il a passé dix minutes à me parler de voyage et d’archéologie. il n’est plus arrêtable, tellement que j’ai dû carrément mais poliment le mettre à la porte.
Que s’est-il passé? Il parlait d’une de ses passions. Il a reprit vie.
On comprend aussi que le poste affiché ne faisait pas partie de ses passions.
Pourquoi cette personne ne travaille pas en archéologie ou dans le domaine du voyage? Je ne sais pas.
Mais ce dont je suis sûr par contre, c’est que dans ces domaines, se serait sûrement quelqu’un de performant et d’heureux.
Ça j’en suis convaincu.
J’ai déjà d’ailleurs abordé la question dans un billet consacré aux motivateurs.
Rien de neuf donc lorsque l’on aborde la question du recrutement en lien avec la passion. Si on est un adepte du tandem passion/succès, en tant que recruteur ou gestionnaire cherchant la perle rare, on tente de dénicher un candidat qui a cette passion, cette fougue pour le travail offert.
À tel enseigne, que de plus en plus, ces caractéristiques ainsi que les compétences, prennent le pas sur les connaissances. Le raisonnement étant qu’il est plus aisé, en utilisant la formation, d’améliorer le niveau de connaissance d’un employé. Mais insuffler la passion, des compétences relationnelles ou de l’empathie….c’est beaucoup moins évident, pas impossible mais plus difficile, vous en conviendrez aisément.
Par contre, pour bien des gens, ce discours sur la passion et le travail relève plutôt d’un cliché de plus en plus présent de le monde de la gestion. Un espèce de concept fourre-tout permettant d’expliquer une pléiade de problèmes non résolus ou d’échecs récents.
Mon propos est donc de vous illustrer très concrètement, via un exemple vécu, l’effet de la passion dans une situation de recrutement.
Étant à la recherche d’un employé pour un poste présentement vacant j’effectue une série d’entrevues afin de dénicher la perle rare. Je rencontre donc un candidat et lui pose une série de questions sur son CV, ses expériences de travail, sa perception du poste, ses réalisations, etc.
Le candidat semble amorphe, peu enjoué, répond de façon monocorde, bref, il est ennuyant et semble sans vie. En tant que recruteur ces signes sont importants mais il faut aussi y faire attention et ne pas tomber trop rapidement dans les préjugés et les évaluations hâtives. Je poursuis donc mon entrevue et le candidat continue sur le même ton. Disons que recherchant quelqu’un de motivé et de passionné je ne sens pas que l'on est loin du compte..
L’entrevue se termine, je remercie la candidat et lui offre son manteau. Le stress de la rencontre étant tombé, l’atmosphère est moins formelle. Je questionne le candidat sur la route à faire et la distance à parcourir. C’est ainsi qu’il m’informe qu’il n’est pas pressé car il débute ses vacances et qu’il part en voyage avec sa fille. Je le questionne sur sa destination…
Et là…..tout change…..même physiquement.
Il s’illumine, il rayonne, il sourit, il est quelqu’un d’autre.
Il a passé dix minutes à me parler de voyage et d’archéologie. il n’est plus arrêtable, tellement que j’ai dû carrément mais poliment le mettre à la porte.
Que s’est-il passé? Il parlait d’une de ses passions. Il a reprit vie.
On comprend aussi que le poste affiché ne faisait pas partie de ses passions.
Pourquoi cette personne ne travaille pas en archéologie ou dans le domaine du voyage? Je ne sais pas.
Mais ce dont je suis sûr par contre, c’est que dans ces domaines, se serait sûrement quelqu’un de performant et d’heureux.
Ça j’en suis convaincu.
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